Le juge retire le bracelet électronique de deux des personnes impliquées dans le Qatargate

BRUXELLES, le 9 mai. (PRESSE EUROPÉENNE) –

Le juge d’instruction enquêtant sur le versement présumé de pots-de-vin par le Qatar et le Maroc à des eurodéputés pour gagner du poids dans les décisions de l’UE a retiré ce mardi le bracelet électronique de deux des prévenus, l’eurodéputé socialiste belge Marc Tarabella et l’assistant parlementaire Francesco Giorgi, concluant que la prévention la détention n’était plus justifiée.

Cela a été rapporté par le parquet fédéral belge, qui accepte comme bonne la décision prise par le juge d’instruction sur deux des détenus en décembre lorsque le scandale de corruption est devenu public, selon les informations de la chaîne publique belge RTBF.

Giorgi, qui est également partenaire de l’ancienne vice-présidente du Parlement européen inculpée dans le même procès, Eva Kaili, était assigné à résidence depuis février dernier. Tarabella, quant à elle, est passée de la prison à la probation en avril.

Depuis que les autorités belges ont découvert l’affaire fin 2022, six personnes ont été inculpées, dont Kaili, une socialiste grecque qui conserve son siège de députée européenne mais a été démis de ses fonctions de vice-présidente du PE après son arrestation.

Lors de l’opération du 9 décembre qui a conduit à ces arrestations, la police a également saisi au moins 1,5 million d’euros en espèces dissimulés dans des sacs et des valises, la plupart au domicile de Kaili et de l’ancien député européen Pier-Antonio Panzeri, considéré comme un « chef de file ». ‘ du complot comme lien avec le Qatar et le Maroc.