Le gouvernement relève le «plafond des dépenses» à un record de 198,221 millions et maintient le déficit à 5% cette année

MADRID, 26 juillet (EUROPA PRESS) –

Le Conseil des ministres a approuvé ce mardi la limite des dépenses non financières, connue sous le nom de « plafond des dépenses », du budget de l’État pour 2023, qui s’élève au chiffre record de 198,221 millions d’euros, ce qui représente 1,1 % de plus que l’année précédente, y compris des fonds de l’Union européenne.

Avec cette étape, l’exécutif donne le signal de départ pour la préparation des derniers comptes publics de cette législature, qui visent à consolider la croissance économique et la création d’emplois, mais en tenant compte du scénario économique complexe actuel, marqué par la guerre en Ukraine et l’escalade des prix.

« Le nouveau ‘plafond des dépenses’ atteint un chiffre record, même si cela ne nous empêchera pas de continuer à réduire notre déséquilibre et à maintenir l’effort d’investissement », a assuré la ministre des Finances et de l’Administration publique, María Jesús Montero, lors de la conférence de presse après la Conseil des ministres, où il a décomposé le nouveau plafond des dépenses non financières pour 2023, qui pour la troisième année consécutive est au maximum.

Parallèlement à l’approbation du « plafond de dépenses », le gouvernement a mis à jour les objectifs de déficit et d’endettement. Concernant le déficit public, le Trésor a maintenu sa prévision, prévoyant un décalage de 5% du PIB cette année, et a établi un taux de référence de 3,9% du PIB en 2023, le même taux inclus dans le programme de stabilité 2022-2025 envoyé en Avril à Bruxelles. La trajectoire à moyen terme du gouvernement établit la réduction du déficit en dessous de 3 % du PIB en 2025.

Comme en 2020, 2021 et 2022, la Commission européenne a proposé que les règles qui limitent le déficit public et la dette des États membres continuent d’être suspendues en 2023. La suspension des règles budgétaires, qui doit être approuvée par le gouvernement avec l’approbation de la Commission européenne, il est protégé par les articles 135.4 de la Constitution et 11.3 de la loi de stabilité budgétaire.

Montero a prévu que, comme l’année dernière, il demandera au Congrès des députés de certifier à nouveau qu’il apprécie l’existence d’une situation exceptionnelle qui justifie la nécessité de suspendre ces règles de déficit et de dette et de légitimer ainsi la décision du gouvernement, comme l’exige par la Constitution et la loi de stabilité budgétaire.