Le Gouvernement négocie avec Bruxelles pour inclure une nouvelle rubrique du Kit numérique dans l’Addendum au Plan de Relance

L’exécutif a accordé 800 millions d’euros d’aides du Kit

MADRID, 15 février (EUROPA PRESS) –

Le Gouvernement négocie avec l’Union européenne l’insertion d’un nouveau volet dans le Kit numérique des ETI de plus de 50 salariés dans l’Avenant au Plan de Relance avec pour objectif d’épuiser les 3 067 millions d’euros destinés à la digitalisation des PME.

La secrétaire d’État à la Numérisation et à l’Intelligence artificielle, Carme Artigas, a expliqué lors d’une rencontre avec la presse pour présenter des projets d’entreprises bénéficiant des fonds Next Generation que, si un accord est trouvé avec Bruxelles, la nouvelle section serait lancée l’année prochaine.

De même, une autre édition du Kit numérique sera également lancée dédiée aux sociétés civiles et aux communautés de biens, en lieu et place des sociétés marchandes. Cette figure légale est largement utilisée dans les pharmacies ou les cabinets juridiques et les entreprises portant ce nom ne peuvent pas accéder aux aides.

Le directeur général de Red.es, Alberto Martínez Lacambra, a indiqué qu’à ce jour, 150 000 candidatures au kit numérique ont été approuvées, pour un total de près de 850 millions d’euros, ce qui représente 56,6 % du budget inclus dans les trois appels. De plus, 280 000 candidatures au programme ont été enregistrées.

Le directeur général de Red.es a également souligné que l’un des grands succès du programme est l’automatisation du processus d’évaluation des candidatures par le biais de « robots », qui évitent d’avoir à soumettre des documents et qui seront étendus à d’autres subventions massives.

Au nom du Secrétariat à la numérisation et à l’intelligence artificielle, Artigas a souligné que son équipe finalisait plusieurs projets et avait annoncé un nombre élevé d’annonces jusqu’en mars.

Parmi les sujets mentionnés, il y a un arrêté royal pour permettre le lancement du bac à sable des projets d’intelligence artificielle et de nouvelles annonces concernant l’administration numérique.

PROJETS D’IA AVEC DES FONDS EUROPÉENS

L’événement a servi à présenter quatre projets développés avec l’aide de 105 millions d’euros pour appliquer l’intelligence artificielle à la chaîne de valeur résolue l’année dernière.

Artigas a souligné que c’est un signe que les fonds de la prochaine génération atteignent réellement les entreprises. Dans cet appel, 217 entreprises ont été sélectionnées parmi plus d’un millier de solutions. Parmi celles-ci, les deux tiers sont des PME.

Lors de l’événement, Stefano de Luca, chercheur senior à Panacea Cooperative Research, a présenté Skeleton, un logiciel d’identification humaine basé sur des squelettes à utiliser pour le travail d’identification de personnes, pour lequel il a reçu près de 750 000 euros pour le développement.

De Lucha a décrit que le projet permet des identifications à grande échelle lorsqu’il est alimenté avec des données telles qu’une photographie, une radiographie ou un historique dentaire. Parmi ses applications, figure l’identification des victimes de la répression comme celles de la dictature en Espagne

De même, l’entreprise travaille également sur un autre projet de définition de l’âge des mineurs étrangers non accompagnés (MENA) et compte un effectif d’environ 25 personnes.

De son côté, le directeur de la division Business Development de la division Systems d’Acorde Technologies, José María Quintial, a présenté son projet d’intelligence artificielle appliqué à la surveillance des centrales solaires flottantes.

L’entreprise a reçu environ 480 000 euros pour développer un algorithme qui crée des modèles et génère un jumeau numérique qui les aide à rester productifs.

Precisamente, el Grupo Cobra está usando esta tecnología para simular el comportamiento de sus desaladoras a través de su sociedad Tedagua y recudir su consumo energético y hacer más eficaces sus procesos y mantenimiento, según a ha explicado el jefe de su Departamento de Innovación, Álvaro Díaz du fleuve.

Enfin, le responsable de Blinklearning, Alfonso García, a détaillé le projet de l’entreprise, qui utilisera près de 700 000 euros publics pour labelliser les contenus utilisés pour l’apprentissage adaptatif et personnalisé dans les systèmes éducatifs.