Le gouvernement et la CCAA approuvent la prolongation d’un an de l’ouverture par l’UE de centres ouverts 24 heures sur 24 pour les victimes de violences sexuelles

Conférence extraordinaire sectorielle sur l’égalité – Jesús Hellín – Europa Press

MADRID, 6 (EUROPA PRESSE)

Égalité et CCAA ont approuvé ce lundi, lors de la Conférence sectorielle sur l’égalité, la prolongation d’un an supplémentaire pour l’exécution du projet de création de services de soins complets 24 heures sur 24 pour les victimes de violences sexuelles. L’initiative de lancement des 52 centres (au moins un par province) aura donc jusqu’au 31 décembre 2024.

Ces comités de crise devaient être opérationnels avant fin 2023, mais la Commission européenne a approuvé une prolongation pour prolonger le délai jusqu’en décembre 2024, la majorité des CCAA n’ayant pas encore ces centres prêts.

Pour le moment, le centre de crise 24 heures sur 24 de Cantabrie a ouvert ses portes ; Madrid et les Asturies disposaient déjà d’un de ces centres et, prochainement, il est prévu que ceux de Navarre ou d’Aragon, entre autres, soient également mis en service.

Selon des sources d’Egalité déclarées à Europa Press, ils auraient préféré que les centres soient opérationnels cette année, mais ils soulignent qu’il y a eu des problèmes « d’approvisionnement, de transport et de pénurie » dus à l’inflation et à la guerre en Ukraine, qu’ils ont « justifié » que la LACC avait demandé cette prolongation « en chaîne ».

Les centres d’accueil pour victimes de violences sexuelles, ouverts 24 heures sur 24, accueilleront les femmes de plus de 16 ans victimes et survivantes de violences sexuelles, que ces violences soient survenues récemment ou dans le passé. Pour y accéder, il ne sera pas nécessaire de déposer une plainte et l’accent sera mis sur la victime et le survivant.

Le travail dans ces centres sera adapté aux demandes, aux temps et aux besoins des victimes et les professionnels du centre auront une formation spécialisée en genre, orientation genre, droits humains, intersectionnalité, violence contre les femmes, violence sexuelle, traumatisme, crise. et urgence.

Depuis 2021, plus de 83 millions d’euros ont été transférés aux communautés autonomes pour la création de ces centres de crise. Il s’agit d’une mesure prévue dans l’investissement numéro 4 de la composante 22 du Plan de choc pour l’économie des soins et le renforcement des politiques d’égalité et d’inclusion, du Plan de relance, de transformation et de résilience.

D’autre part, comme l’a rapporté le ministère dirigé par Irene Montero, la Conférence sectorielle a également rendu compte des conclusions à ce jour des six comités de crise sur la violence de genre, afin d’analyser les situations de chaque cas. Il y a eu une augmentation des féminicides dus à la violence de genre (cinq cas ou plus en un mois).

FACTEURS À TRAVAILLER

Dans ce sens, Egalité a indiqué que sur les six comités de crise tenus entre décembre 2022 et octobre 2023, ils ont observé qu’il existe des facteurs qui se répètent, comme par exemple que la majorité des femmes assassinées sont confrontées à des situations de vulnérabilité ou sont à risque et/ ou l’exclusion sociale.

En ce sens, ils ont transmis aux autonomies la nécessité d’établir des mesures de médiation interculturelle dans les services de santé et d’éducation, et de mettre davantage d’outils et de politiques publiques à la disposition des femmes pour les atteindre.

De même, ils souhaitent renforcer l’approche genre parmi les professionnels qui s’occupent directement ou indirectement des victimes : santé mentale, soins primaires, services sociaux généraux, système de dépendance et évolutions dans d’autres branches du droit comme le droit de la famille ou de l’immigration. En outre, ils ont également proposé de renforcer les systèmes institutionnels de protection et de sécurité en l’absence de mesures judiciaires ou policières, avec une attention particulière pour les femmes qui retirent leur plainte.

En ce sens, ils ont souligné l’importance que le nouvel ATENPRO atteigne toutes les victimes qui présentent un risque faible/moyen ou les femmes qui, en se rendant dans des services spécialisés et en appliquant leurs évaluations de risque, apprécient la nécessité de faciliter ATENPRO aux utilisateurs qui en ont besoin. il.

Ils ont également souligné « la nécessité de continuer à sensibiliser l’entourage de la victime », car comme cela s’est produit dans d’autres comités de crise, ils ont assuré qu' »il existe des indicateurs selon lesquels les membres de la famille ou du quartier étaient au courant de la relation violente ».

Un autre des facteurs qui ont indiqué qu’il est nécessaire de travailler est la coordination au sein de la municipalité elle-même, puisque, selon ce qu’ils ont rapporté, plusieurs des victimes ne se sont pas adressées aux services spécialisés, mais se sont adressées aux services sociaux généraux. , dont il n’existe aucune trace, ils les orienteront vers des spécialistes.

Enfin, ils ont ajouté qu’il est nécessaire d’améliorer les informations existantes dans le Système des Dossiers Administratifs pour soutenir l’Administration de la Justice (SIRAJ).