L’exécutif régional affirme qu’Aena et le ministère des Transports agissent « unilatéralement »
PALMA, 15 septembre (EUROPA PRESS) –
Le gouvernement a annoncé que le gouvernement central demanderait que les îles Baléares soient « une exception » dans l’accord approuvé par l’Union européenne qui imposera l’utilisation d’au moins 70 pour cent de carburants écologiques sur les avions opérant dans les aéroports de l’UE à l’horizon de 2050, une étape pour laquelle ils doivent déjà charger au moins 2 % de carburants durables dans leurs réservoirs d’ici 2025.
C’est ce qu’a rapporté vendredi le porte-parole du Gouvernement, Antoni Costa, lors de la conférence de presse qui a suivi le Conseil de Gouvernement, au cours de laquelle il a montré la « préoccupation » de l’Exécutif régional sur cette question puisque « les compagnies aériennes ont déclaré qu’elles produiraient un très augmentation significative des tarifs.
Comme l’a expliqué le porte-parole, les îles Canaries sont exclues des règles imposées par l’UE car il s’agit d’une région ultrapériphérique. Il a ainsi regretté que les îles Baléares n’aient pas été laissées de côté, c’est pourquoi ils demanderont au gouvernement de faire « une exception » pour les îles Baléares.
Le gouvernement avait déjà indiqué fin juillet qu’il ne considérait pas « favorablement » l’augmentation des taxes aéroportuaires annoncée par Aena, c’est pourquoi il a demandé qu’elle « ne se produise pas ». Par ailleurs, la ministre du Logement, du Territoire et de la Mobilité, Marta Vidal, a enregistré une lettre au président d’Aena pour demander qu’une augmentation tarifaire ne soit pas appliquée aux Îles Baléares.
À ce propos, le Gouvernement a assuré qu’il n’avait pas reçu de réponse « parce que le ministre a une réunion en attente avec Aena et le ministère des Transports, pour discuter de cette question ».
De même, Costa a critiqué le fait qu’Aena et le ministère des Transports « agissent unilatéralement en prenant des décisions qui affectent directement les citoyens ».
Pour cette raison, le porte-parole a voulu « préciser » qu’il s’agit d’une question « évidente » en référence au fait que « le transport aérien est une nécessité dans les Îles ». Par conséquent, a-t-il poursuivi, « toutes les mesures prises qui affectent la hausse des prix nous inquiètent ».