Le gouvernement apprécie l’accord entre l’UE et le Royaume-Uni pour les quotas obtenus pour la flotte espagnole

Quelque 90 navires espagnols utilisant des palangres de fond, des chaluts et des engins dérivants bénéficieront

MADRID, 21 déc. (EUROPA PRESS) –

Le ministère de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation apprécie l’accord conclu entre l’Union européenne et le Royaume-Uni pour l’établissement du total admissible des captures (TAC) et des quotas pour 2023 des populations de poissons partagés entre les deux parties, puisqu’ils sont produits des augmentations significatives pour les espèces qui intéressent le plus la flotte espagnole.

Concrètement, cet accord, signé hier par la Commission européenne et le Royaume-Uni, vient couronner une période de consultation entamée en octobre. L’accord fixe des TAC et des quotas pour un total de 114 « stocks », dont plus de 40 présentent un intérêt pour l’Espagne, parmi lesquels figurent des espèces à la fois principales et emblématiques, ainsi que d’autres qui, sans avoir la même importance, sont déterminantes pour maintenir l’activité de la flotte car ils permettent d’éviter l’effet dit d’étranglement dû à l’obligation de débarquement.

Ainsi, parmi les principales espèces, on distingue les bons résultats du merlu du Nord (eaux du Royaume-Uni, d’Irlande et de France), avec une augmentation du TAC de 5 %. La lotte et la cardine des zones 7 et 8abde (principalement eaux irlandaises et françaises) ont respectivement augmenté de 11 % et 12 %, tandis que la langoustine porc-épic, où les recommandations scientifiques disponibles dans le cadre du rendement maximal durable sont pleinement suivies, augmente de 35 %.

Le département dirigé par Luis Planas a indiqué que quelque 90 navires espagnols utilisant des palangres de fond, des chaluts et des engins dérivants bénéficient de ces augmentations.

Dans certains cas de moindre dépendance économique, il y a quelques réductions des TAC conformément aux recommandations scientifiques, comme pour la cardine et la baudroie de l’ouest de l’Écosse (zone CIEM 6), ou la lingue, mais les quotas disponibles pour l’Espagne en 2023 sont sont supérieurs aux besoins établis sur la base des niveaux de captures réalisées ces dernières années.

Parmi les espèces potentielles d’étranglement, le résultat obtenu pour les dorades des zones 6, 7 et 8 (principalement capturées dans les eaux cantabriques et françaises) se démarque, avec un maintien du TAC pour 2023 pour les prises accessoires. Dans le cas du cabillaud de la zone 7, le TAC de 2022 est maintenu, tandis que pour la zone 6, il y a une légère réduction. Dans ces trois cas, les recommandations scientifiques actuelles sont pour un TAC nul pour l’année prochaine, il est donc nécessaire d’adopter des niveaux de quotas minimaux qui permettent de couvrir les prises accessoires inévitables qui se produisent dans le développement des pêcheries dirigées vers les principales espèces.

Même ainsi, d’ici 2023, le renforcement des mesures de soutien au rétablissement de ces espèces se poursuivra, comme dans le cas de la dorade royale par la mise en place de nouvelles zones fermées promues par l’Espagne au niveau régional et qui seront officiellement adoptées dans les prochaines années. jours par la Commission européenne.

D’autre part, il existe d’autres espèces d’intérêt pour l’Espagne qui sont également reflétées dans l’accord entre l’UE et le Royaume-Uni, principalement les petits pélagiques. Ainsi, en l’absence de consultations concluantes entre les États dits côtiers du Neafc (Union européenne, Royaume-Uni, Norvège, Îles Féroé, Islande et Groenland) dans les premiers mois de l’année prochaine, des TAC sont fixés pour le merlan bleu et le maquereau .

Dans le premier cas, le quota est encore provisoire pour la composante dite nord, en attendant également la clôture de l’accord bilatéral avec la Norvège d’ici 2023. Pour la composante sud, celle qui capte majoritairement la flotte espagnole, son quota augmente de 80 %. % par rapport à cette année. La flotte chalutière cantabrique et nord-ouest en profite principalement.

Dans le cas du maquereau, malgré la légère baisse du TAC recommandée par le Conseil international pour l’exploration de la mer (CIEM), le quota espagnol initial est augmenté de 20 %. En 2022, le paiement de l’amende pour surpêche de cette espèce en 2009 a pris fin, et qui impliquait un prélèvement automatique sur le quota espagnol depuis 2016 de 5 544 tonnes par an.

Concernant le ‘stock’ de chinchard de l’Ouest, une réduction significative des quotas disponibles est adoptée par rapport à 2022, de 78%, mais la fermeture de la pêcherie recommandée par le CIEM est évitée, ce qui aurait signifié l’étranglement d’une grande partie de la communauté pêcheries, dont celle de la flotte de pêche espagnole. De cette façon, ces quotas couvriront les prises accessoires inévitables qui se produisent dans le développement de la pêche.

En outre, l’accord développe d’autres éléments d’intérêt et des travaux futurs dans les relations de pêche dans le cadre de l’accord de commerce et de coopération UE-Royaume-Uni.

L’agriculture a mis en évidence l’incorporation d’une mesure exigée par la flotte espagnole, comme l’accès aux eaux du Royaume-Uni pour, si nécessaire, pouvoir attraper du germon.