MADRID, 26 août (EUROPA PRESS) –
Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a assuré ce vendredi que les parties sont « plus proches que jamais » de relancer l’accord nucléaire avec l’Iran après que les Etats-Unis ont répondu à la proposition de texte final de l’Union européenne .
« Si l’accord n’est pas conclu, je pense que nous serons confrontés à un défi : comment faire en sorte que l’Iran accepte les niveaux d’inspection et de vérification qu’un programme comme celui-ci, qui enrichit l’uranium à un niveau assez proche du niveau militaire ? niveaux scolaires, exige ? » a expliqué Grossi dans une interview à Radio France International.
Ainsi, il a expliqué que la signature de l’accord relève de la « volonté politique ». « Si la volonté politique existe, nous pouvons façonner et moduler les accords », ajoutant que si le texte est signé de l’AIEA, ils auront « un vaste travail d’inspection ».
De son côté, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hosein Amirabdolahian, a souligné, lors d’une rencontre avec le président de Zanzibar, Hosein Moini, que Téhéran a fait « de nombreux efforts » pour tenter de lever les sanctions.
« Si les Américains sont réalistes, je pense que (la situation) peut être résolue », a expliqué le chef du ministère iranien des Affaires étrangères, ajoutant qu’ils sont déjà dans « la phase finale » du processus, comme le rapporte le journal Tasnim.
Le haut représentant de l’Union européenne pour la politique étrangère, Josep Borrell, a déclaré jeudi que la réponse américaine à la proposition finale de l’Union européenne de reprendre l’accord nucléaire avec l’Iran était « raisonnable ».
« La contre-proposition américaine est raisonnable et la balle est maintenant à Téhéran. Nous espérons qu’elle sortira », a déclaré le chef de la diplomatie communautaire sur les négociations pour revenir au pacte nucléaire iranien après la réponse de Washington à la proposition de l’UE.
Ce pacte, considéré comme essentiel pour la sécurité dans la région, a été gravement endommagé depuis la décision unilatérale de l’ancien président Donald Trump de partir en 2018. Les négociations visent à rétablir des limites strictes à l’activité nucléaire de l’Iran en échange de l’assouplissement par les États-Unis de certaines de ses sanctions. sur l’économie de la république perse, y compris celle imposée à ses exportations de pétrole.