Exige que le gouvernement espagnol mène des « négociations fermes » à Bruxelles pour revenir sur cette décision et défendre le secteur « avec détermination ».
VALÈNCIA, le 8 décembre. (EUROPA PRESS) –
Le « président » de la Generalitat, Carlos Mazón, a prévenu que la décision de l'Union européenne de réduire les jours de pêche de 133 à 27 entraînera « le démantèlement du secteur de la pêche, avec une perte économique annuelle de 85 millions d'euros et l'élimination de 4.000 emplois directs et indirects dans la Communauté valencienne ».
Le chef du Consell a exprimé dans un communiqué son « profond rejet » de la décision du Conseil Agriculture et Pêche de l'Union européenne de « réduire drastiquement » les jours de pêche et a mis en garde contre les « conséquences économiques et sociales dévastatrices que cette mesure entraînera ». avoir sur le secteur de la pêche ».
En ce sens, il a indiqué que cette mesure affecte « directement » la flotte chalutière, qui comprend plus de 201 navires et emploie plus de 700 membres d'équipage. Et quant à l'impact sur la petite flotte de pêche, il y a 250 navires et environ 600 membres d'équipage qui « ne seront pas viables sans le chalutage ».
En outre, selon le « président », les conséquences économiques « ne se limitent pas au secteur de la pêche mais aussi aux confréries, aux criées, aux mareyeurs, aux poissonneries et à un vaste réseau d'affaires qui dépend de cette activité. Cela se traduit par un impact dévastateur ». pour notre économie », a-t-il souligné.
« EFFET DOMINOS »
Carlos Mazón a prévenu que la mesure aurait un « effet domino » dans les secteurs liés à la pêche : « Effondrement des confréries et des marchés, impact sur les emplois indirects comme la mécanique navale, les fileyeurs, les calfats et les chantiers navals, et impact sur l'industrie hôtelière. et le tourisme en perdant du poisson frais de qualité, un attrait différenciateur pour la gastronomie et le tourisme côtier.
« Nous parlons d'une chaîne économique qui soutient non seulement des emplois, mais aussi un mode de vie et une tradition profondément enracinée dans nos communes côtières », a-t-il souligné. Par ailleurs, le « président » a souligné que la réduction des jours de pêche peut avoir des « effets irréversibles » pour le secteur « car si ce tissu productif est démantelé, il sera très difficile de le récupérer ».
Enfin, il a exigé du gouvernement espagnol « de la détermination dans la défense du secteur de la pêche et de la fermeté dans les négociations à Bruxelles pour revenir sur cette décision. Nous espérons que le gouvernement espagnol a rempli son obligation de rassembler les pays nécessaires pour bloquer cette proposition radicale ».
« Nous ne pouvons pas permettre que l'Union européenne condamne nos communautés côtières à la disparition économique, sociale et culturelle. Nous défendrons la pêche valencienne avec toutes les ressources dont nous disposons », a-t-il conclu.