Le Conseil exige un « moratoire » contre la directive européenne sur les droits d’émission qui est « préjudiciable » aux ports andalous

SÉVILLE, 25 octobre (EUROPA PRESS) –

Le conseiller de la Présidence, de l’Intérieur, du Dialogue Social et de la Simplification administrative de la Junta de Andalucía, Antonio Sanz (PP), a plaidé ce mercredi au Parlement pour exiger de l’Espagne un « moratoire » pour l’entrée en vigueur, à partir de l’année prochaine 2024, du système de contrôle et de taxation des émissions de dioxyde de carbone (CO2) du transport maritime dans l’Union européenne, le système d’échange de quotas d’émission (ETS), qui serait « nuisible » aux intérêts des ports andalous.

C’est ce qu’a demandé le conseiller lors d’une comparution à la séance plénière du Parlement à la demande du Groupe populaire sur la politique générale des ports, qu’Antonio Sanz a commencé en soulignant le « net avantage compétitif » que présente cette communauté autonome comme « lieu de rencontre ». entre la mer Méditerranée et l’océan Atlantique », compte tenu de sa « situation géostratégique ».

Dans ce sens, il a revendiqué la contribution des ports à la richesse de l’Andalousie et a souligné qu’ils seraient affectés par ladite directive de l’Union européenne telle qu’elle est proposée, alors qu’ils perdraient « leur compétitivité par rapport aux ports de pays tiers ».

Antonio Sanz a exigé le « soutien » du PSOE face à ce qui, selon lui, signifierait « un net revers et une attaque contre l’avenir des ports andalous », et a donc opté pour un front commun du Parlement pour « demander un moratoire sur cette mesure préjudiciable aux intérêts des ports andalous ».

« Il est temps de réfléchir, d’analyser soigneusement ses conséquences et de travailler ensemble pour une meilleure solution conforme aux politiques de réduction des émissions et de protection de l’environnement naturel », a déclaré le conseiller.

Sanz a ajouté que « si nous y réfléchissons, nous pouvons réaliser ensemble des ports plus durables, mais aussi plus compétitifs, des ports qui continuent à fournir de la richesse et des emplois à l’Andalousie grâce à leur grand potentiel, leur position stratégique et le travail commun à sa modernisation », et a voulu préciser que « le Gouvernement andalou aura toujours la main tendue pour travailler dans ce sens, toujours avec la plus grande loyauté institutionnelle ».

L’essentiel, a-t-il souligné, est que « certains ports ne doivent pas être discriminés par rapport à d’autres », et il a prévenu que cette directive « impliquera une perte d’emploi et d’activité » pour les ports andalous, « elle rendra nos exportations plus chères et réduira compétitivité dans un marché mondialisé », et a souligné que le gouvernement espagnol, en assurant temporairement la présidence du Conseil de l’UE, a « la grande opportunité de diriger ce moratoire afin de ne pas punir les ports andalous » qui, comme il l’a souligné, seront « les plus grands perdants ».

PP-A SOULIGNE « L’IMPORTANCE EXTRAORDINAIRE » DES PORTS ANDALOUS

Pour sa part, le parlementaire PP-A José Ricardo García a défendu dans son discours le « succès » du Groupe Populaire pour promouvoir cette intervention du conseiller sur un thème comme le système portuaire andalou qui génère de la « richesse » pour l’économie de la communauté. …, pour lesquels ils ont une « importance extraordinaire ».

Le député « populaire » a apprécié la « présentation détaillée » du conseiller et a souligné que les ports sont « des axes stratégiques de l’économie andalouse » et des éléments clés « pour générer de l’emploi et de la richesse, d’authentiques moteurs économiques des régions et provinces andalouses » qui, en plus , « projeter l’image du grand potentiel de notre territoire », comme on l’a dit.