Le Commissaire européen à la Justice réitère son appel au renouvellement du CGPJ

Transfert à JJpD qui maintient son « engagement » à collaborer avec les autorités espagnoles pour « promouvoir l’Etat de droit »

MADRID, 9 août (EUROPA PRESS) –

Le commissaire de l’Union européenne à la Justice, le Belge Didier Reynders, a réitéré dans une lettre adressée à l’Association des juges et juges pour la démocratie (JJpD) son « appel à toutes les parties concernées à appliquer les recommandations formulées dans les rapports sur l’État de droit en 2022 ». et 2023 », faisant référence au renouvellement du Conseil général du pouvoir judiciaire (CGPJ), en fonction depuis décembre 2018 en raison de l’incapacité des partis politiques à s’entendre pour élire les 20 voyelles d’orgue.

Cabe recordar que la renovación del CGPJ corresponde a los partidos políticos representados en las Cortes General que, desde el pasado 29 de mayo se encuentran disueltas tras el adelanto electoral anunciado por el presidente Pedro Sánchez ya la espera de su constitución, prevista para el próximo 17 d’août.

Reynders, dans une lettre signée le 4 août diffusée par JJpD, répond à la lettre que l’association des magistrats lui a adressée le 30 juin dans laquelle il exprime son « inquiétude face à la situation du CGPJ et aux abus qui sont faits du service ». commissions.

PRÉOCCUPATION CONCERNANT L’ABSENCE DE PROGRÈS

Le commissaire européen a rappelé que « le rapport sur l’Etat de droit en 2023 reflète que la situation du CGPJ suscite de vives inquiétudes ». En effet, comme il l’a expliqué, « il n’y a pas eu d’avancée quant à son renouvellement malgré l’urgence » et « aucune mesure n’a été prise pour adapter le processus de nomination de ses membres choisis parmi les juges et magistrats en tenant compte des normes européennes ».

Dans la lignée, il a souligné que ledit rapport souligne également que « l’absence de renouvellement » de l’organe directeur des juges « a un impact sur la nomination des magistrats de la Cour suprême et sur le système judiciaire dans son ensemble ».

En ce qui concerne les nominations effectuées par le CGPJ, la lettre renvoie à nouveau au rapport de cette année, qui indique que les vacances sont « couvertes par des juges suppléants et des magistrats suppléants » qui peuvent exercer des fonctions juridictionnelles « bien qu’ils ne soient pas soumis à la même procédure de sélection et de au même programme de formation que les juges de course ».