Le commandant néerlandais Hans Leijtens, nouveau directeur de Frontex

BRUXELLES, le 20 déc. (EUROPA PRESS) –

Le commandant néerlandais Hans Leijtens a été élu ce mardi en tant que nouveau directeur exécutif de l’organisme européen de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex) après avoir remporté un vote secret sur les deux autres candidats à la succession à l’agence européenne après le scandale qui a forcé la démission du précédent directeur, Fabrice Leggeri, pour irrégularités dans sa gestion et collusion présumée avec des retours à chaud en Méditerranée.

Leijtens a prévalu sur une secrétaire d’État croate, Terezija Gras, et sur l’actuelle directrice par intérim de Frontex, la Lettone Aija Kalnaja, qui a pris temporairement le relais tandis que le remplaçant de Leggeri a été choisi et a perdu des options après qu’il a été révélé la semaine dernière que le bureau européen anti-fraude ( OLAF) l’enquête.

La commissaire à l’intérieur, Ylva Johansson, a félicité le nouveau directeur de Frontex, 59 ans et commandant à la Koninklijke Marechaussee, la Gendarmerie royale néerlandaise, à travers les réseaux sociaux, tout en remerciant Kalnaja pour son travail durant son mandat intérimaire pour son « excellent leadership dans une période difficile.

« Nous nous engageons à améliorer encore la gouvernance de Frontex afin de mieux protéger la frontière extérieure de l’UE », a conclu Johansson.

Le conseil d’administration de Frontex s’est réuni en session extraordinaire et à huis clos pour choisir le nouveau directeur, comme l’a rapporté l’agence elle-même dans un communiqué, sur la base des candidatures présélectionnées par la Commission européenne et examinées par la commission des libertés civiles, Justice et Intérieur (LIBE) du Parlement européen.

Bien que le départ de Leggeri fasse partie des irrégularités dans la gestion des fonds, la nouvelle de son départ a également coïncidé avec le procès de l’ONG allemande Sea Watch devant la Cour de justice de l’Union européenne contre Frontex pour des violations présumées des droits de l’homme pour leur collusion en Méditerranée avec des retours à chaud et des abus dans le sauvetage de migrants en haute mer.