Ce vendredi, la Commission espagnole d’assistance aux réfugiés (CEAR) a remis plus de 36 000 signatures de citoyens adressées au gouvernement espagnol « pour s’engager à promouvoir des actions urgentes au sein de l’UE et de la communauté internationale pour mettre fin au génocide à Gaza ».
Comme le rapporte l’ONG, l’initiative demande au gouvernement espagnol « de promouvoir des actions urgentes au sein de l’UE pour exiger la cessation immédiate de la violence, la protection de tous les Palestiniens, l’activation de couloirs d’aide humanitaire permanents dans la bande de Gaza et l’évacuation des blessés ». Il exige en outre « une solution durable pour tous les réfugiés palestiniens, garantissant leur droit au retour », ajoutant que « la reconnaissance internationale de l’État palestinien et la condamnation d’Israël pour tous les crimes internationaux commis sont essentielles ».
En ce sens, il a indiqué que « la situation dans les territoires palestiniens occupés, et notamment à Gaza, est devenue une catastrophe humanitaire sans précédent ». Selon les données du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), les attaques israéliennes ont coûté la vie à au moins 24 000 personnes dans la bande de Gaza, dont 10 000 enfants, et ont fait plus de 60 000 blessés et 5 000 personnes. manquant. Il a également condamné le fait que le « harcèlement », la « violence » et la « persécution » en Cisjordanie ont également causé au moins 344 morts, dont 88 enfants.
De même, le CEAR a rappelé que les ordres d’« évacuer » le nord de Gaza en quelques heures, « sans ouverture de couloirs humanitaires et sans cesser les attaques aveugles contre la population civile » constituent « un déplacement forcé interdit par le droit international ».
También ha puesto de manifiesto que, desde el pasado 7 de octubre, el 65% de las casas han sido « destruidas o dañadas », lo que ha ocasionado que más de 1,9 millones las personas tengan que abandonar sus hogares (85% de la population). En outre, il a ajouté qu’« un quart des habitants de Gaza sont confrontés à des niveaux catastrophiques de faim, au manque d’eau potable et à des installations sanitaires adéquates ».
« Ces événements constituent un mépris absolu des droits de l’homme et représentent de graves violations du droit international. Tout cela, ainsi que les très graves déclarations d’intentions des dirigeants israéliens, montrent que nous assistons au premier génocide diffusé en temps réel », a-t-il déclaré. » a déploré la directrice générale du CEAR, Estrella Galán.
De son côté, Ahmed Abuzubaida, un réfugié palestinien en Espagne, qui a participé à la remise des signatures, a expliqué que des initiatives populaires comme celle-ci peuvent « aider » à avoir « un peu plus d’espoir » que « ce génocide filmé soit vivant ». peut se terminer à un moment donné. « Dans quelques années, nous regarderons en arrière et nous demanderons ce que nous avons fait pour mettre fin à ce génocide. Et nous aurons la réponse qu’il y a eu des gens qui ont agi pour y mettre fin », a-t-il déclaré.
La cérémonie de signature a eu lieu ce vendredi à Madrid, à l’occasion des mobilisations prévues ce week-end dans plus de 78 villes espagnoles sous le slogan « Arrêtons le génocide en Palestine ».