SÉVILLE, le 22 mars (EUROPA PRESS) –
La ministre de l'Agriculture, de la Pêche, de l'Eau et du Développement rural du gouvernement d'Andalousie, Carmen Crespo, a exigé ce vendredi que l'État « protège » avec « un paquet d'aide » les pêcheurs touchés par l'absence d'accord entre l'Union européenne (UE ) et le Maroc et a insisté sur la nécessité de disposer de ce protocole.
Dans des déclarations aux journalistes dans le cadre d'un événement de soutien à Séville pour la fraise de Huelva, la conseillère a manifesté son inquiétude face à cette situation. « Ce que nous voulons, c'est garantir un accord avec le Maroc pour les navires concernés, principalement du golfe de Cadix », a-t-il déclaré.
La conseillère a ainsi fait référence à la proposition du procureur général de l'Union européenne (UE) à la Cour de justice de l'UE (CJUE) dans laquelle elle propose d'annuler l'accord de pêche entre Bruxelles et le Maroc. « Cela fait longtemps que nous attendons les décisions de la Cour de l'Union européenne », a-t-il déploré.
« Ce rapport nous affecte complètement et ce que j'espère, c'est que le gouvernement espagnol, qui en ce moment est aussi celui qui a l'interlocution, essaiera de savoir ce qui se passe ou quelle est la décision de la Cour de justice de l'Union européenne. le sera, car « Cela va nous affecter », a-t-il souligné après avoir exprimé son espoir que « la décision de la Cour de Justice de l'Union européenne soit rapide ».
Crespo a souligné que l'Andalousie préférait le renouvellement de l'accord, comme une « voie plus simple », mais que dans le cas contraire, « au moins un bon accord soit négocié » et, entre-temps, il a exigé de l'État « un paquet d'aide ». En outre, il a précisé qu'il avait demandé une réunion avec le Secrétariat général de la pêche qui, espère-t-il, aura lieu « prochainement ».