L’Andalousie demande au gouvernement d’exiger de Bruxelles l’extension de la réserve de crise de la PAC en raison de la sécheresse

SÉVILLE, 22 mai. (PRESSE EUROPÉENNE) –

La ministre de l’Agriculture, de la Pêche, de l’Eau et du Développement rural, Carmen Crespo, a participé cet après-midi par voie électronique au Conseil de politique agricole pour les affaires communautaires, où elle a demandé au ministère de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation d’intervenir à Bruxelles et de demander au Parlement européen Union l’élargissement de la réserve de crise de la politique agraire commune (PAC) pour la mise en œuvre de davantage d’aides aux campagnes en raison de la sécheresse structurelle subie par l’Andalousie.

Crespo a une nouvelle fois exigé que le ministère intercède auprès de Bruxelles en faveur du secteur agricole afin que la « Mesure 22 » du Programme de développement rural (PDR) soit prolongée, selon le Conseil dans un communiqué.

L’objectif poursuivi par le gouvernement andalou avec cette demande est « d’offrir une plus grande liquidité aux professionnels du domaine, qui continuent de subir les conséquences de la guerre en Ukraine ».

Concernant ces aides, Carmen Crespo a souligné que « l’activation de la ‘Mesure 22’ pour la rente 2023 permettrait d’ajouter 70 millions d’euros aux 43 millions de subventions d’aide que le décret andalou sur la sécheresse envisage de soutenir le secteur dans le face à la rareté des ressources en eau par des aides et compensations de minimis liées à l’installation d’abreuvoirs et au transport de l’eau pour abreuver le bétail ».

D’autre part, la conseillère andalouse a profité de son intervention au Conseil consultatif pour demander à l’État de solliciter auprès de la Commission européenne « l’élargissement et l’activation » des fonds de la réserve de crise de la Politique agraire commune (PAC) et « l’établissement de « clauses miroirs » dans les accords commerciaux avec les pays tiers ».

Concernant cette dernière initiative, Crespo a expliqué que « l’inclusion de ces exigences permettrait de garantir que tous les producteurs respectent les mêmes obligations et, par conséquent, la concurrence déloyale des pays aux réglementations moins exigeantes serait évitée ».

La ministre de l’Agriculture a également réclamé « une simplification et une flexibilité de la PAC supérieures à celles prévues dans le décret étatique sécheresse », demandant moins d’exigences qui sont, selon elle, « inabordables, par exemple, pour le coton ou en termes de production végétale ». couvertures dans les cultures ligneuses ou le travail du sol ».

Carmen Crespo a rappelé que « nous avons envoyé un nouveau rapport au ministère soulignant la nécessité pour celui-ci de se pencher sur une nouvelle réduction des modules IRPF ».

Pour le ministre de l’Agriculture, « la réduction générale de 25% décidée est insuffisante, il faut qu’elle soit de 50%, tout comme pour les agriculteurs elle doit être au minimum de 75-80% ».

Enfin, il a réitéré que « les éleveurs de porcs ibériques ne peuvent pas être exclus des aides d’État » et a demandé au ministre de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation des lignes pour compenser la situation qu’ils subissent.

Il a insisté sur le fait que « de la part du gouvernement de la Junta de Andalucía, nous continuerons d’insister sur les besoins de nos agriculteurs et éleveurs et, bien sûr, de mettre nos propres mesures sur la table, comme le IIIe décret sur la sécheresse ».