L’ancien député européen italien Pier Antonio Panzeri, principal accusé du « Qatargate », est libéré

MADRID, 29 septembre (EUROPA PRESS) –

L’ancien député européen socialiste italien Pier Antonio Panzeri, principal accusé en Belgique du complot de pots-de-vin présumés versés par le Qatar et le Maroc, a été libéré ce vendredi après avoir passé plus de neuf mois en détention.

Le Parquet fédéral belge a déterminé que sa liberté est conditionnée à ne pas quitter le pays, ainsi qu’à ne pas être en contact avec les autres accusés du complot. Cette décision n’est pas susceptible de recours, comme le rapporte le journal ‘Le Soir’.

L’ancien député européen a été accusé en décembre d’être à la tête d’une organisation criminelle et de participer à des activités de blanchiment d’argent et de corruption publique active et passive. L’ancien député était assigné à résidence depuis avril sous la modalité du bracelet électronique.

Aux termes d’un accord conclu entre ses avocats et le parquet fédéral en échange d’une réduction de sa peine, Panzeri s’est engagé à « fournir des déclarations substantielles, révélatrices, sincères et complètes concernant la participation de tiers » à l’affaire.

Dans le complot de pots-de-vin présumés du Qatar et du Maroc pour gagner du poids dans l’UE par l’intermédiaire des députés européens, la socialiste grecque Eva Kaili, vice-présidente du Parlement européen limogée après le scandale, ainsi que deux autres députés socialistes, ont également été inculpés. L’Italien Andrea Cozzolino et le Belge Marc Tarabella.