MADRID, 15 déc. (EUROPA PRESS) –
LaLiga, seule ligue impliquée dans la procédure, a célébré ce jeudi les conclusions de l’avocat général de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), qui a soutenu le veto de l’UEFA et de la FIFA à l’organisation de la Super League par un groupe d’équipes, dont le Real Madrid et le FC Barcelone, estimant que la décision ne viole pas les règles de concurrence de l’Union européenne.
« LaLiga, en tant que seule ligue impliquée dans la procédure, salue les conclusions de l’avocat général qui défend que les règles de la FIFA et de l’UEFA qui soumettent toute nouvelle compétition à autorisation préalable sont compatibles avec le droit de l’Union sur la concurrence », a exposé l’employeur dans un déclaration.
« De LaLiga, avec d’autres ligues européennes, nous continuerons à nous battre pour que les institutions européennes légifèrent et fournissent une protection juridique au modèle de football européen actuel », a déclaré le président de LaLiga, Javier Tebas.
Dans sa lecture, l’avocat général fait valoir que, si la Super League est libre de créer sa propre compétition en dehors de l’écosystème de l’UEFA et de la FIFA, « elle ne peut cependant pas participer en parallèle aux compétitions officielles de football organisées par la FIFA et l’UEFA sans l’autorisation préalable ». de ces corps », souligne LaLiga dans sa note.
« LaLiga espère que les magistrats de la CJUE, lorsqu’ils rendront leur verdict final dans les mois à venir, partageront l’opinion exprimée par l’avocat général. LaLiga est certaine que le modèle sportif européen actuel, qui bénéficie du soutien des institutions des ligues européennes, permet une développement adéquat de notre sport, de la base aux catégories professionnelles, avec une coexistence adéquate entre les ligues nationales et les compétitions européennes », a-t-il estimé.
Le patronat a rappelé dans son communiqué que la Commission européenne et le Parlement se sont déjà positionnés contre la Super Ligue européenne en défendant un « modèle ouvert et démocratique basé sur la méritocratie », une résolution qui a recueilli 87% des voix au Parlement.
« La création d’une Super Ligue en dehors de ce modèle de gouvernance signifierait aussi la fin des ligues nationales européennes, elle mettrait fin à un modèle qui a prouvé son efficacité depuis plus de 100 ans et briserait le rêve de millions de fans de compétitions nationales », a conclu LaLiga, qui s’en est prise à la création d’une ligue destinée « à enrichir les plus grands clubs et à concentrer le pouvoir dans un petit nombre d’équipes qui dominent déjà le football européen ».