La Xunta rencontrera le Conseil Pêche dans les prochains jours pour aborder les mesures avant le veto de Bruxelles sur le chalutage

Le directeur général de la pêche critique « l’impact environnemental inacceptable » du paquet de mesures de la Commission européenne

SANTIAGO DE COMPOSTELA, 24 fév. (EUROPA PRESS) –

La Xunta rencontrera le Conseil Galicien de la pêche dans les prochains jours pour analyser avec le secteur l’avis commandé par le gouvernement galicien à la Fondation MarInnleg concernant l’annonce faite par la Commission européenne cette semaine d’un veto sur le chalutage dans un tiers des États membres eaux des États d’ici 2024 et dans toutes les aires marines protégées de l’UE – 30 % des eaux communautaires – d’ici 2030.

Le directeur général de la Pêche, de l’Aquaculture et de l’Innovation technologique, Antonio Basanta, a critiqué le fait que ce paquet de mesures de Bruxelles a « un impact environnemental inacceptable, déséquilibré et incohérent et représente une attaque contre les marins, car il ignore les aspects socio-économiques et met en péril leur avenir. »

Dans ce sens, la réunion du Conseil galicien de la pêche servira également à élaborer une feuille de route pour la défense de la flotte galicienne face à ces décisions que le gouvernement galicien considère comme « disproportionnées » et qui ne tiennent pas compte de la réalité de la pêche maritime.

Cela a été souligné dans le cadre du II Congrès Rejoignez le changement durable, organisé par Entrepreneurs et Directives de l’Atlantique (EDA) et dans lequel le directeur général est intervenu dans le panel IV, intitulé Vers une Atlantique plus durable.

Là, Antonio Basanta a également souligné que le gouvernement galicien continuera à exiger justice pour la flotte qui traverse des moments difficiles en raison de ce type d’interdiction établie par la Commission européenne. L’exécutif régional renforcera le travail dans les voies diplomatiques et judiciaires.

Ces restrictions au chalutage viendront s’ajouter à l’actuel veto sur la pêche de fond décrété par Bruxelles dans 87 zones des eaux communautaires et qui a fait l’objet d’un recours devant la Haute Cour de justice de l’Union européenne par le gouvernement central et l’Organisation des producteurs de pêche de Burela ( OPP-7) Dans ce dernier recours, la Xunta se présentera comme partie intervenante.