La Xunta défend l’attribution depuis plusieurs années des quotas de capture dans les eaux communautaires

SANTIAGO DE COMPOSTELA, 19 juin (EUROPA PRESS) –

Le ministre de la mer, Alfonso Villares, a défendu ce lundi lors de la conférence sectorielle sur la pêche et du conseil consultatif sur la politique de la pêche pour les affaires communautaires en préparation du Conseil des ministres de la pêche de l’Union européenne de la semaine prochaine au cours duquel les premières consultations sur les possibilités de la pêche dans les eaux communautaires pour l’année prochaine, la nécessité de fixer des quotas pluriannuels à partir de 2024 –pour plusieurs années– pour les principales espèces d’intérêt pour la flotte communautaire.

Comme la Consellería l’a transféré dans un communiqué de presse, la communauté comprend que le gouvernement central doit profiter de la présidence espagnole de l’UE au second semestre pour promouvoir un changement de modèle dans l’attribution des quotas de capture afin qu’ils sont valables plusieurs années. Cette formule, a-t-il souligné, offrirait à la flotte une plus grande certitude quant à l’avenir de son activité et lui permettrait de mieux l’organiser et la planifier.

Dans cette ligne, l’exécutif galicien défend un système pluriannuel qui garantit « une plus grande stabilité dans le développement du travail du secteur et qui empêche les changements soudains d’une année à l’autre » dans les possibilités de pêche, car lorsqu’ils se produisent à un à la baisse « Ils mettent en péril la rentabilité de la flotte et les emplois qui y sont associés. »

Ainsi, rappelons que dans les décisions de gestion de la pêche adoptées par la Commission européenne, les aspects environnementaux, économiques et sociaux doivent être pris en compte, comme établi dans la politique commune de la pêche (PCP).

Justement, au regard des plans à long terme de Bruxelles en matière de gestion des pêches, la Xunta déplore la prétention de restreindre la pêche dans les eaux communautaires « lançant différentes stratégies de protection des écosystèmes mais sans rapports scientifiques pour justifier ces limitations à l’activité extractive ».

« DÉRIVE ENVIRONNEMENTALE »

De même, le département régional considère que « la dérive environnementale » que, selon lui, l’exécutif communautaire prend dans ses politiques « met en péril l’avenir d’un secteur vital pour l’économie des zones côtières de Galice et qui est Il faut mener un travail intense à tous les niveaux pour éviter la répétition d’atrocités comme le veto à la pêche de fond décrété en fin d’année dernière dans 87 bassins communautaires ».

En ce sens, la Xunta souligne l’importance d’exercer des pressions de tous les États membres ayant des intérêts dans la pêche pour que Bruxelles agisse « avec la plus grande rigueur » et, tant lorsqu’elle présente sa proposition de revoir le veto sur la pêche de fond que dans les projets de restriction glisser – prendre toutes les mesures sur la base d’études biologiques et socio-économiques « complètes, à jour et rigoureuses ».

De la même manière, le département dirigé par Alfonso Villares comprend également que l’actuelle politique commune de la pêche comporte de nombreux défauts qu’il faudrait corriger et, « contrairement à ce qu’a affirmé Bruxelles », s’engage à la revoir pour donner  » une réponse appropriée » à certains des principaux défis pour l’avenir du secteur de la pêche, comme le changement de génération ou la transition énergétique de la flotte.