La Table de dialogue agraire accepte de demander une aide pour l’oliveraie de la réserve de crise ou de la mesure 22

SÉVILLE, 25 juillet (EUROPA PRESS) –

La ministre de l’Agriculture, de la Pêche, de l’Eau et du Développement rural, Carmen Crespo, a présidé la réunion du Conseil d’interlocution agraire qui s’est tenue ce mardi avec la participation de membres d’Asaja, COAG, UPA et Coopératives agroalimentaires d’Andalousie, où l’accent a été mis sur la situation difficile que traverse le secteur oléicole et a expliqué la nécessité pour le gouvernement espagnol de l’inclure dans la réserve de crise de la politique agraire commune ou, à défaut, d’obtenir de l’Union européenne (UE) l’extension de la mesure 22, pour que l’aide dont l’oliveraie a actuellement besoin vienne d’elle.

Le responsable de l’Agriculture a commenté avec les représentants de la campagne andalouse que le Journal officiel de la Junta de Andalucía (BOJA) a déjà publié l’aide minimale visant à offrir des liquidités aux secteurs les plus touchés par la sécheresse, tout en rappelant que cette ligne de subventions est le résultat d’un consensus avec les organisations représentatives du secteur et que, précisément en réponse à leur demande, la période de demande d’aide commencera en septembre, comme l’indique le ministère de l’Agriculture dans un communiqué de presse.

En ce qui concerne les bénéficiaires, Crespo a fait remarquer que la sélection des secteurs auxquels ces subventions sont destinées est le résultat d’une analyse exhaustive visant à apporter un soutien à ceux qui en ont le plus besoin sans dupliquer les aides, mais en complétant les lignes permises par l’État après la demande de la Junta de Andalucía.

Plus précisément, le budget de dix millions d’euros d’incitations du gouvernement andalou sera réparti entre les professionnels dédiés aux porcs ibériques d’engraissement (six millions d’euros), à l’apiculture (1,6 million), aux châtaignes (400 000 euros) et aux vignobles viticoles (deux millions).

Dans le cas des aides d’État, les cultures arables des terres arides, les arbres fruitiers (y compris la pierre), les fruits à coque des terres arides et irriguées, le riz, la tomate industrielle et le bétail sont favorisés.

En revanche, la conseillère a annoncé qu’elle lancerait prochainement une ligne de crédit pour fonds de roulement (dépenses courantes, masse salariale et électricité), qui permettra aux professionnels du domaine d’accéder jusqu’à 200 000 euros sans avoir besoin de présenter de garantie et, en plus, ils bénéficieront d’intérêts bonifiés pendant deux ans. Ces prêts seront gérés par le biais de l’instrument financier approuvé en 2020 par le Conseil pour fournir des liquidités au domaine, qui est désormais étendu à tous les agriculteurs et éleveurs d’Andalousie.

OUTILS D’ARROSAGE, APICULTURE ET RÉSERVE DE CRISE

Lors de la réunion, Crespo s’est dit « satisfait » des résultats de l’appel aux auges, puisque « ce seront 1 200 agriculteurs andalous qui recevront l’aide que l’Office a mise à leur disposition après l’été pour alléger les dépenses que la fourniture de ces infrastructures a entraînées ».

C’est une ligne qui « s’est avérée cruciale pour le présent et même pour l’avenir, puisqu’elle prépare le secteur à cette sécheresse structurante » a précisé le conseiller, tout en ajoutant que ces infrastructures sont nécessaires pour pouvoir fournir de l’eau aux animaux en période de sécheresse prolongée comme celle actuelle.

De même, le chef de l’agriculture a informé les membres du Conseil d’Interlocution Agricole que l’aide complémentaire fournie par l’Andalousie dans le cadre du Programme d’Intervention Sectorielle Apicole sera bientôt résolue. Avec ces incitations, le secteur andalou atteindra 1,5 million d’euros visant à atténuer les graves pertes que subit l’apiculture en raison du manque de pluie.

Entre autres questions, le responsable de l’Agriculture a également évoqué l’augmentation des fonds de la réserve de crise de la Politique agricole commune (PAC) et sa mobilisation pour soutenir les producteurs touchés par la sécheresse. À cet égard, Crespo a exprimé l’espoir que l’Andalousie sera l’une des communautés autonomes qui bénéficiera le plus des 81 millions d’euros correspondant à l’Espagne, car c’est aussi l’un des territoires les plus touchés.