La Suède appelle l’Espagne à poursuivre son programme sur l’Ukraine lorsqu’elle assumera la présidence de l’UE


Suède.- La Suède souligne qu’elle a rempli sa part de l’accord et demande à la Turquie et à la Hongrie de lever le veto de l’OTAN – PRESSE EUROPÉENNE

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MADRID, 14 avr. (PRESSE EUROPÉENNE) –

La Suède a sommé ce vendredi l’Espagne d’accorder une attention particulière aux défis posés par la guerre en Ukraine en termes de sécurité, mais aussi d’énergie et de compétitivité économique, alors que les deux pays transfèrent les présidences du Conseil de l’Union européenne.

La ministre suédoise des Affaires européennes, Jessika Roswall, a indiqué que la guerre en Ukraine a occupé « une grande partie de l’agenda » des précédentes présidences française et tchèque et continuera à le faire maintenant que la Suède, d’abord, et dans la seconde semestre Espagne , ils vont l’occuper, il faut donc se « concentrer ».

« La sécurité est le principal problème pour tous les pays de l’Union européenne en ce moment et en maintenant l’unité au sein de l’UE, nous avons réalisé une réalisation d’une grande importance », a souligné Roswall lors d’une réunion avec Europa Press à l’ambassade de Suède à Madrid.

Roswall a expliqué que la Suède donne la priorité à la sécurité, à la compétitivité, à la transition énergétique et à la défense de l’État de droit pendant les six mois que dure sa présidence du Conseil de l’UE et a demandé à l’Espagne de maintenir et d’approfondir ces questions lorsqu’elle l’assumera à le centre du débat.

« Je pense que pendant de nombreuses années, l’UE n’a pas suffisamment abordé la question de la compétitivité (…) et c’est important pour la Suède car nous sommes un petit pays du nord avec nos exportations qui dépendent des exportations et des importations », a déclaré Roswall, qui estime que l’Espagne partage cette « même vision ».

Roswall a indiqué qu' »il est très important » de maintenir un « bon dialogue » avec l’Espagne et la Belgique pour qu’ils poursuivent ce débat sur la compétitivité, puisqu’il a reconnu que les trois pays sont sous « forte pression » pour respecter le calendrier et conclure avec de nombreux fichiers déjà ouverts.

« Quand nous avons commencé, nous avions compté jusqu’à 350 dossiers et nous ne les terminerons pas tous. C’est beaucoup. Nous laissons beaucoup à l’Espagne et à la Belgique », a reconnu le ministre suédois.