Suivez en direct les dernières nouvelles sur la guerre en Ukraine
MADRID, 25 oct. (EUROPA PRESS) –
La Russie a prononcé ce mardi de nouvelles sanctions contre des représentants de l’Union européenne et de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) en réponse aux « actions hostiles » contre Moscou par les deux organisations.
« Nous parlons, entre autres, des représentants des structures commerciales européennes de production d’armes et d’équipements militaires impliqués dans la fourniture de leurs produits au régime de Kyiv. Les restrictions s’appliquent également aux députés individuels de l’APCE », a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
La Russie a expliqué que la décision de l’APCE de qualifier de « terroriste » l’actuel régime du président russe Vladimir Poutine confirme encore la mesure prise par Moscou lorsqu’elle s’est retirée du Conseil de l’Europe pour « manque d’objectivité ».
L’APCE a « fermement » condamné la tentative d’annexion par la Russie de quatre régions ukrainiennes il y a deux semaines, alléguant que les « soi-disant référendums » sont « nuls et sans effet juridique ou politique ». Aussi, dans une résolution adoptée à l’unanimité, les parlementaires ont appelé à un tribunal pour juger Moscou.
Concernant l’UE, Moscou a expliqué qu' »elle a ignoré pendant de nombreuses années la discrimination ouverte et l’extermination de la population russe et russophone dans les régions annexées à la Russie ». « Nous confirmons que toute action hostile des pays occidentaux continuera de recevoir une réponse opportune et adéquate », a-t-il conclu.
En octobre, l’UE a adopté une nouvelle série de sanctions contre Moscou pour l’escalade du conflit en Ukraine, un paquet qui comprenait, comme mesure principale, un plafond sur le prix du pétrole russe transporté par mer, ainsi que davantage de limitations sur commerce avec la Russie, des sanctions pour ceux qui contournent les restrictions ou l’interdiction de participer aux conseils d’administration des entreprises publiques russes.
La huitième série de sanctions européennes est intervenue en réponse aux référendums et aux annexions de territoires ukrainiens par la Russie et à une résurgence de la guerre, y compris la rhétorique nucléaire contre l’Occident.
Dans ce paquet, le club européen a également élargi sa « liste noire » avec 37 personnes et entités responsables des consultations illégales à Donetsk, Lougansk, Kherson et Zaporijia et membres de la Défense russe à l’origine de la mobilisation des réservistes, en plus de punir les propagandistes qui propager la désinformation sur l’invasion.