MURCIE, 10 juin (EUROPA PRESS) –
La Communauté autonome de la région de Murcie enverra une opération composée de 15 spécialistes de l’extinction des incendies de forêt au Canada pour lutter contre les graves incendies qui ravagent le pays, et dans le cadre d’une aide coordonnée par le biais du mécanisme de protection civile de l’Union européenne (UE). Le voyage s’effectuera sur un vol affrété par le gouvernement du Canada, qui assume tous les frais, et quittera Madrid lundi ou mardi prochain.
Un envoi qui est effectué après la proposition de la Région de Murcie au Secrétaire d’État à l’Environnement de fournir 15 pompiers forestiers spécialisés et techniciens spécialisés dans la lutte contre les incendies, qui rejoindront les contingents offerts par d’autres communautés autonomes comme Madrid, Castilla-La Mancha et la Catalogne, et les moyens propres du Ministère de la Transition Écologique.
Ce personnel sera intégré aux équipes de lutte contre les incendies, de coordination et d’analyse sous l’égide de l’équipe FAST, qui intégrera les ressources humaines de lutte contre les incendies de forêt du Portugal, de la France et de l’Espagne.
Le ministre par intérim de l’environnement, de la Mar Menor, des universités et de la recherche, Juan María Vázquez, a souligné que « depuis que nous avons reçu l’appel du ministère pour savoir si nous pouvions aider et dans quelle mesure, nous n’avons pas hésité et nous sommes descendus travailler avec les troupes disponibles. Dans la région de Murcie, comme le président López Miras l’a toujours répété, nous sommes solidaires et nous sommes toujours disponibles pour répondre rapidement à une urgence.
Vázquez a fait remarquer que « nous sommes conscients de la gravité de la situation au Canada et nous allons mettre à la disposition du pays les ressources humaines, matérielles et l’expérience accumulées au cours des dernières années ».
Le Canada compte actuellement environ 400 incendies de forêt actifs qui ont touché quatre millions d’hectares, et ses autorités ont déjà averti que cette année sera l’une des pires de l’histoire du pays.
Le climat sec et les vents violents ont notamment contribué à l’expansion rapide des particules du Québec et de la Nouvelle-Écosse vers les États-Unis, ce qui met la qualité de l’air à « haut risque » tant à Toronto que dans certains États américains, comme l’a conclu le Service météorologique canadien. .