La Hongrie et la Russie s’accordent sur le calendrier d’extension d’une centrale nucléaire malgré les réticences européennes

MOSCOU, 14 novembre (DPA/EP) –

Les gouvernements hongrois et russe se sont déjà mis d’accord sur un calendrier de rénovation de la centrale nucléaire de Paks, située à une centaine de kilomètres de Budapest et symbole des inquiétudes suscitées au sein de l’Union européenne par les bonnes relations politiques et économiques qu’elle entretient encore. maintient avec Moscou le gouvernement de Viktor Orbán.

Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Péter Szijjártó, et le chef de la société énergétique russe Rosatom, Alexei Lijachev, ont signé l’accord dans les locaux de l’usine. « Nous pouvons désormais assurer avec certitude que les deux nouvelles unités seront connectées début 2030 », s’est félicité le chef de la diplomatie hongroise.

Ces nouveaux réacteurs remplaceront deux autres – sur un total de quatre – devenus obsolètes, comme Orbán et le président russe Vladimir Poutine l’avaient déjà convenu dans un premier engagement il y a neuf ans. Le gouvernement hongrois a poursuivi ce plan malgré l’isolement croissant de la Russie dû à l’invasion lancée en Ukraine.

Le plan, qui n’a reçu l’approbation de l’agence nucléaire hongroise que l’année dernière, prévoit que Rosatom soit responsable de la fourniture des nouveaux réacteurs ainsi qu’un prêt russe de 10 milliards d’euros qui couvre plus de 80 pour cent des coûts. Désormais, « l’expansion de Paks n’est plus seulement du papier, mais une véritable œuvre », a souligné Szijjártó.