La conférence de paix au Moyen-Orient a été proposée en Égypte et bénéficie d’un « grand consensus » au sein de l’UE.

BRUXELLES, 27 octobre (EUROPA PRESS) –

La conférence internationale de paix que l’Union européenne veut promouvoir pour relancer le processus de paix entre Israël et la Palestine en vue d’une solution à deux États a été proposée en Égypte lors du sommet du Caire et bénéficie d’un « grand consensus » au sein de l’Union européenne.

C’est ce qu’a déclaré le président du Conseil européen, Charles Michel, qui a confirmé qu’il y avait eu un « grand consensus » parmi les dirigeants communautaires lors du sommet européen pour travailler « activement » pour rendre possible « très prochainement » une conférence internationale de paix dirigée par l’Union européenne. UE.

« Le président égyptien Abdel Fattá al Sisi a proposé de tenir une conférence dans six mois. C’est lui qui l’a mis sur la table et cela signifie que nous devons être en contact avec tous les acteurs de la région et pas seulement coordonner les efforts »,  » a-t-il noté lors d’une conférence de presse après le premier jour du Conseil européen, bien que des sources européennes expliquent que le format désormais recherché par l’UE, et proposé par Pedro Sánchez, aspire à être plus inclusif que celui de l’Égypte et à parvenir à placer Israël et la Palestine à la même table pour relancer le processus de paix.

L’ancien Premier ministre belge a souligné la nécessité pour l’UE de « jouer un rôle fort et positif » et estime qu’organiser « très prochainement » une conférence de paix est le moyen de « maintenir la paix et la stabilité dans la région ».

Michel a défendu que l’UE maintient une ambiguïté sur le format pour ouvrir l’éventail des acteurs participant au sommet et promouvoir l’initiative. « Nous ne voulons pas être précis parce que nous voulons avoir des contacts avec les parties », a-t-il expliqué.

« Nous espérons que dans les semaines et les mois, nous aurons des progrès et pour cela nous devrons discuter des détails avec tous les partenaires possibles pour que cela se réalise et réussisse. Si nous voulons lancer le processus de paix, nous ne pouvons pas anticiper le format », a-t-il indiqué. , bien qu’il ait clairement indiqué que le Hamas n’aurait pas de siège à la table et n’aurait aucun rôle dans la conférence.

Sánchez est arrivé au sommet avec la proposition d’une conférence de paix « dans six mois » pour promouvoir la reconnaissance de la Palestine, et la délégation espagnole a souligné l’inclusion de cette demande dans les conclusions du sommet comme un succès diplomatique pour l’Espagne. . La déclaration des dirigeants des Vingt-Sept met l’accent sur la relance du processus politique pour la solution à deux États et salue les initiatives diplomatiques à cet égard, notant leur soutien à l’organisation prochaine d’une « conférence internationale de paix ».

L’Espagne souligne la nécessité pour l’Europe de s’impliquer dans une conférence de paix qui fournira une perspective politique à la crise au Moyen-Orient et fera progresser la reconnaissance de l’État de Palestine.