La Commission européenne du logement met en évidence la plus forte incidence de locations touristiques illégales en Espagne

Il met en évidence «l'exemple de mauvaise pratique» que le grand nombre de Socimis suppose en Espagne, en raison de la concentration de la propriété

Madrid, 26 septembre (Europa Press) –

Le vice-président de la Commission spéciale sur la crise du logement de l'Union européenne (HOUS), le vicent Marzá (Verdes / ALE) a averti que la location touristique illégale d'appartements a beaucoup plus d'incidence en Espagne parce que l'impact du tourisme sur le produit intérieur brut (GDP) est « très élevé ».

Cela a été assuré lors de la présentation du premier rapport de la Commission des Hous, appartenant au Parlement européen, dont la mission est d'analyser en profondeur les causes structurelles de la crise et de proposer des solutions concrètes et applicables à l'échelle européenne.

Pour sa part, le «  populaire '' Eurodiputa borja Giménez-qui a été le rapport du rapport, a affirmé que des questions telles que le manque de terres, les procédures bureaucratiques ou la lenteur des procédures affectent le reste des pays européens, bien qu'il ait reconnu qu'en Espagne, ils sont donnés « avec une plus grande détermination ».

De plus, Marzá-qui a estimé que le loyer touristique illégal ne devrait pas être interdit, mais la réduction a souligné que l'Espagne est le deuxième pays au monde avec des sociétés plus anonymes citées avec l'investissement immobilier (SOCIMIS), après les États-Unis.

Pour le vice-président de la commission, c'est un « exemple de mauvaise pratique », car « il concentre la propriété », « c'est un bonus avec des fonds publics, à des exceptions, à ceux qui ont le plus de biens » et « pénalise ceux qui ont une ou deux propriétés qui paient plus pour louer leur deuxième domicile » et non ceux qui ont « 15, 20 ou 100 ».

Propositions de la Commission des logements

Le projet du rapport identifie comme la principale cause de la crise du logement le manque d'offre de logements, « la conséquence de décennies de peu de construction, des processus urbains trop longs, de l'insécurité juridique, des coûts élevés des matériaux et une forte charge fiscale. »

De plus, le texte souligne que ce déficit représente non seulement un «défi social», mais aussi une «menace» pour la compétitivité de l'Union européenne (UE).

Pour y faire face, la Commission des Hous propose un plan axé sur l'augmentation de la construction et du renouvellement du logement réduisant les obstacles administratifs, accélérant les permis et protégeant le droit de la propriété; et également dans la promotion de mesures destinées aux jeunes, aux familles et aux travailleurs essentiels, tels que des prêts abordables, des garanties publiques et plus de logements sociaux.

De même, comme les fonds publics sont « insuffisants », le document propose de mobiliser des capitaux privés, de renforcer les alliances publiques-privés et de « mieux utiliser » les fonds européens, avec un rôle central de la Banque européenne d'investissement (BEI) et de son plan d'action pour le logement abordable.

La Commission des Hous demande à l'UE et à ses États membres de « respecter et mettre en évidence le rôle fondamental » des autorités locales et régionales lors de l'identification des besoins de logement et de la conception de mesures « spécifiques » pour la population locale.

Dans le même sens, il souligne l'importance de la promotion des stratégies urbaines intégrées « et demande que » les autorités locales sont garanties que les autorités locales ont un accès direct aux fonds de logement de l'UE et sont autorisés à les gérer, en raison de « leur proximité avec les réalités des besoins locaux. « 

La Commission encourage, à son tour, l'utilisation d'Eurostat pour « collecter, analyser et partager des données sur le logement via une plate-forme numérique spécifique pour des données sur le logement en temps réel, nouvellement créée, garantissant l'interopérabilité des sources de données existantes et évitant la duplication des efforts. »

De même, il demande à la Commission européenne (CE) de procéder à une évaluation d'impact « basée sur les données et les tests » des effets des locations à court terme sur les prix du logement, à la fois sur le marché immobilier macro et dans le micro, ainsi que dans la disponibilité des locations de logements existantes, après l'application complète du règlement (UE) 2024/1018 sur les locations à court terme.

Le texte, présenté le 25 septembre par Borja Giménez devant la Commission du logement parlementaire, admettra les modifications jusqu'au 20 octobre et suivra par la suite des négociations sur la forme finale du document en vue d'approuver lors de la session plénière de mars.