Centeno critique le fait que Pireca entraînera de « nouveaux coûts » associés
La ministre de la Transition écologique, de l'Industrie et du Développement économique de la Principauté des Asturies, Nieves Roqueñí, a défendu ce lundi la gestion « adéquate » de son ministère, dans ses attributions, de la gestion des déchets et a clairement indiqué qu'elle continuerait à avancer dans des décisions « audacieuses et innovantes » pour répondre aux objectifs fixés par l'UE.
C'est ce qu'a indiqué le conseiller, en réponse à Vox, de la Commission de transition écologique, industrielle et de développement économique de la Direction générale de la Principauté des Asturies.
De la part du député de Vox, Gonzalo Centeno, on a attiré l'attention sur le fait que même s'il était prévu de récupérer 71 pour cent du papier et du carton d'ici 2020, les données de 2023 indiquent que seulement 30 pour cent de l'objectif prévu a été atteint ; 24 000 tonnes sur 78 000. Concernant le verre, sur les 88 pour cent prévus, 60 pour cent ont été réalisés en 2023 ; 17 000 tonnes sur 29 000.
Concernant les emballages légers, sur un pourcentage prévu de 49 pour cent, 26 pour cent ont été atteints – 15.000 tonnes contre 34.000 -, tandis qu'en matière organique, sur 78.000 tonnes prévues, 14 pour cent de l'objectif a été atteint (11.329 tonnes).
Concernant l'usine de traitement des déchets, d'un coût de 62 millions d'euros, plus 15 millions de dépenses annuelles d'exploitation, un investissement qui était censé être en partie récupérable lors des processus de revalorisation. Selon lui, il n'existe pas encore de technologie fiable, « comme le montre la réalité tenace », a souligné Centeno.
Il a souligné que le résultat est deux produits qui, à son avis, n'ont aucune valeur commerciale sur le marché, mais qu'il faut payer des tiers pour s'en débarrasser.
Entre autres exemples, il a fait allusion au Combustible Solide de Récupération (CSR), qui a fait l'objet d'un appel d'offres pour payer à des tiers 32 millions sans TVA pour s'en débarrasser, et qui reste finalement nul. « Personne ne veut de ce produit, encore moins les entreprises privées, car il n'a aucune valeur calorifique », a-t-il soutenu.
PIRÉCA
Il a également attaqué le nouveau Plan Intégré des Déchets pour une Économie Circulaire (Pireca) 2024-2030, qui suggère de « nouveaux coûts », une nouvelle industrie publique, selon lui, pour utiliser la RSE.
Face à cela, Roqueñí a fait appel aux avantages de ce plan et de l'économie circulaire, comme la réduction de la dépendance aux matières premières. Dans le même sens, il a ajouté que le recyclage que les citoyens ne font pas dans leurs valises, ils doivent le faire à la Cogersa, dans l'usine de déchets bruts.
Concernant Pireca, il a indiqué qu'ils y travaillaient et a souligné qu'autour de cela ils articuleraient un processus de consultation « ambitieux » dans lequel il espère que Vox pourra apporter les contributions qu'il jugera appropriées.