La Belgique propose son ministre des Affaires étrangères comme commissaire européen

BRUXELLES, le 2 septembre (EUROPA PRESS) –

La Belgique proposera l'actuelle ministre des Affaires étrangères, Hadja Lahbib, pour faire partie du nouveau collège de commissaires lors du deuxième mandat d'Ursula von der Leyen à la tête de la Commission européenne, rapporte la chaîne RTL.

La Belgique, dernier État membre de l'Union européenne qui restait à désigner son représentant au prochain exécutif européen, complète ainsi avec Lahbib le groupe des candidats à la Commission.

Cette nomination était en attente des négociations pour la formation d'un gouvernement fédéral, contexte dans lequel il a été décidé que le parti libéral francophone, MR, désignerait le prochain représentant belge à l'exécutif communautaire.

Avec Lahbib, la Belgique facilite un peu la tâche de Von der Leyen pour concevoir une équipe égale, après que seuls l'Espagne, le Portugal, la Suède, la Finlande et la Croatie aient nommé des femmes. La Belgique et la Roumanie rejoignent ce groupe, qui a confirmé lundi la députée européenne Roxana Minzatu après que la nomination d'un autre député européen, Victor Negrescu, ait été tenue pour acquise il y a quelques semaines.

De son côté, la Bulgarie a présenté deux options, tandis que l'Allemagne a elle-même comme candidate Von der Leyen et que l'Estonie aura l'ancienne Première ministre Kaja Kallas comme future haute représentante pour la politique étrangère.

Avec ces chiffres et en l'absence de l'examen du Parlement européen, qui joue un rôle dans la définition du cabinet, même si les candidats sont souvent éliminés en raison de conflits d'intérêts ou du manque de préparation à assumer un portefeuille spécifique, le collège des commissaires pourrait avoir dix femmes, devant probablement 17 hommes.

Von der Leyen a en main la conception de la Commission européenne et la répartition des portefeuilles, il est donc entendu à Bruxelles qu'elle pourrait essayer de compenser le manque de coopération des États membres pour avoir un équilibre entre les sexes et opter pour la création d'un équilibre qualitatif, en nommant des femmes pour pondérer les portefeuilles.