JAEN, 28 août (EUROPA PRESS) –
Les organisations Asaja, COAG, UPA et Cooperativas Agro-alimentarias de Jaén ont appelé à la mobilisation des agriculteurs et des éleveurs de la province pour participer le 5 septembre à Cordoue au rassemblement devant les ministres de l’Union européenne.
Avec cela, ils veulent défendre « le modèle social et professionnel de l’agriculture, menacé par les politiques de l’UE », et exiger « des solutions politiques cohérentes sur le changement climatique et la sécurité alimentaire », comme l’ont rapporté lundi les entités susmentionnées.
Il est également proposé « en réponse à l’affaiblissement de l’agriculture et de l’élevage andalous en raison de la hausse des coûts de production, de la sécheresse, du manque de rentabilité et de la concurrence déloyale croissante des pays tiers ».
De cette manière, ils invitent les personnes intéressées à participer à cette concentration à Cordoue à contacter les responsables des différentes organisations agricoles des municipalités pour, en collaboration avec les coopératives agroalimentaires, organiser les bus.
Elle aura lieu mardi prochain à 11h00 à la Puerta del Puente (Plaza del Triunfo) de Cordoue, à l’occasion de la réunion des ministres européens de l’Agriculture. La réunion, à laquelle participera le commissaire européen à l’agriculture et au développement rural, Janusz Wojciechowski, se tiendra dans le cadre de la présidence espagnole du Conseil de l’Union européenne.
Avec cette protestation, ils veulent exiger « un changement dans les approches communautaires qui permettent de protéger le tissu productif de Jaén –et celui d’Andalousie, d’Espagne et d’Europe–, ainsi que la sécurité alimentaire de l’ensemble des citoyens ». .
Les pertes de récolte dues au manque de précipitations et aux températures élevées sont particulièrement préoccupantes dans des secteurs tels que l’huile d’olive, le principal moteur économique de la province. En une seule année, sa production a diminué de 49 pour cent : passant de 1 151 millions de tonnes broyées lors de la campagne 2021-2022 à 587 000 tonnes en 2022-2023.
Elle est également pressante dans des secteurs tels que les céréales, dans lesquels on estime une perte de 52 pour cent de la récolte, et l’élevage, où les coûts de production ont particulièrement grimpé en flèche en raison du manque de pâturages pour nourrir les animaux et de l’augmentation du coût des matières premières. matériaux à cause de la guerre.
BUREAUCRATIE ET PAYS TIERS
Les organisations considèrent que, alors que la sécheresse met fin à la production pétrolière, « la nouvelle PAC enterre les agriculteurs dans la bureaucratie, avec des mesures qui sont dans de nombreux cas difficiles à respecter ».
Dans ce contexte, tandis que le secteur producteur cherche la formule pour maintenir la rentabilité de ses exploitations, les agriculteurs et les éleveurs « assistent, impuissants, à une entrée aveugle de produits alimentaires en provenance de pays tiers, avec des réglementations environnementales et du travail plus laxistes auxquelles sont soumis les producteurs européens ».
« Une arrivée de produits qui s’accompagne également d’alertes sanitaires successives, trouvant déjà dans le circuit de commercialisation des aliments qui ne répondent pas aux normes européennes de sécurité et qui sont inévitablement consommés par la population en raison de systèmes de contrôle déficients », ont-ils ajouté. C’est pourquoi ils demandent l’égalité de traitement entre les productions européennes et celles des pays tiers.
Ils regrettent également que « l’absence » d’une politique hydrologique nationale avec des critères techniques et dotée d’un budget suffisant pour moderniser le réseau d’approvisionnement « met en échec » un secteur qui contribue à près de dix pour cent du produit intérieur brut (PIB) du pays.