MADRID, 28 septembre (EUROPA PRESS) –
Le gouverneur de la Banque d’Espagne, Pablo Hernández de Cos, a appelé à finaliser le projet d’union bancaire dans l’Union européenne pour éliminer « de manière très significative » les problèmes de fragmentation financière dans le bloc communautaire.
Par ailleurs, lors de son intervention à la table ronde « L’avenir de la mondialisation », qui s’est tenue ce jeudi dans le cadre de la V édition du Forum La Toja-Vínculo Atlántico, Hernández de Cos a opté pour l’union du marché des capitaux pour soutenir les processus d’investissement qui seront nécessaires dans le contexte de démondialisation que connaît l’économie mondiale.
« Si nous nous engageons dans un certain processus de démondialisation, la seule façon, à mon avis, de compenser, au moins partiellement, certaines des conséquences négatives que cela pourrait avoir sur la croissance potentielle de l’économie européenne est d’approfondir davantage notre marché unique. » a défendu
Cet approfondissement passe également par une plus grande intégration des marchés de l’énergie ou par le financement de projets d’investissement communs. Avec cette amélioration de l’union économique et monétaire de l’UE, nous pourrions, plus probablement, nous trouver dans un scénario plus positif pour nous préparer à certains risques.
Dans cette optique, pour « mieux » résister aux chocs externes et communs auxquels le bloc est confronté au sein de l’union économique et monétaire, le gouverneur a également réfléchi à la création d’un mécanisme européen de stabilisation macroéconomique.
Il s’agit selon lui d’un outil dont l’Union européenne « ne peut se passer ». « Cela m’a toujours semblé ainsi, mais maintenant, dans ce contexte, il est encore plus évident que nous devons approfondir le processus de développement du syndicat », a-t-il soutenu.
L’Europe se présente au monde comme l’économie « la plus ouverte » en termes financiers et commerciaux, avec des liens « très forts » avec le reste des pays. C’est pour cette raison que tout aspect qui modifie les tendances mondiales affectera « particulièrement » le Vieux Continent.
En ce sens, le président du Conseil économique et social (CES), Antón Costas, en tant que modérateur de la table, a souligné que le monde se trouve dans une époque « d’incertitude » dans laquelle les équilibres économiques sont en train de changer.
C’est pourquoi il a souligné que, du point de vue des autorités monétaires, il faudra proposer un nouveau « manuel de recettes » dans lequel la stabilité macroéconomique nécessaire pourra être combinée avec la promotion de la croissance.