Le gouvernement de Gibraltar a rapporté ce lundi qu’une nouvelle « simulation théorique » d’absence d’accord avait été réalisée la semaine dernière, coïncidant précisément avec de nouvelles attentes selon lesquelles la reprise des négociations entre le Royaume-Uni et l’UE pourrait très prochainement aboutir à un résultat.
Dans sa déclaration, l’exécutif de Fabian Picardo a assuré qu’il « reste pleinement engagé dans la négociation d’un traité sur les relations futures de Gibraltar avec l’Union européenne et avec son membre le plus proche, l’Espagne », mais insiste sur le fait qu’« il est prudent préparez-vous à l’éventualité » que cela n’arrive pas.
C’est dans ce contexte qu’a été réalisée une simulation théorique, dont la date précise n’a pas été précisée, dirigée par le coordinateur des Contingences Civiles, Ivor López, et dans laquelle les départements, organisations et autorités du Gouvernement de Gibraltar, ainsi que comme le ministère britannique des Affaires étrangères et le ministère britannique de la Défense.
De même, des représentants du secteur privé tels que la Chambre de Commerce, la Fédération des Petites Entreprises de Gibraltar (GSFB), le Conseil du Centre Financier et la Gibraltar Gaming and Betting Association (GBGA) ont également participé à cette occasion.
Au cours de l’exercice, le vice-ministre en chef, Joseph García, a réitéré l’engagement du gouvernement de Gibraltar, comme celui du Royaume-Uni, à parvenir à un accord, tout en précisant que le statu quo n’était pas une option.
Justement, le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a tenu la semaine dernière sa première réunion avec son nouvel homologue britannique, David Cameron. A la fin de la réunion, le ministre espagnol a parlé de « progrès », même s’il a reconnu qu’il y avait encore des « déficits » à combler, parmi lesquels l’utilisation partagée de l’aéroport et bien qu’il n’ait pas voulu parler d’horizons temporels, il a a reconnu que les élections européennes de juin représentent un « point final ».