Feijóo participe à une réunion avec des ambassadeurs à l’ambassade de Suède et n’assistera pas au débat


Le président du Parti populaire, Alberto Núñez Feijóo, assiste à la remise du Prix galicien de l’année 2022 à Luis Zahera, au Café Varela, le 16 mars 2023, à Madrid (Espagne). -Fernando Sanchez/Europa Press

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MADRID, 21 mars (EUROPA PRESS) –

Le chef du PP, Alberto Núñez Feijóo, participera ce mardi à une réunion à huis clos avec les ambassadeurs de l’Union européenne à l’ambassade de Suède à Madrid et n’assistera pas au débat sur la motion de censure, ont confirmé des sources à Europa Press .populaire’.

Le PP avait déjà annoncé il y a plusieurs semaines que Feijóo n’assisterait pas au débat sur la motion de censure de Vox, qui présente le professeur d’économie et ancien dirigeant du Parti communiste, Ramón Tamames, comme candidat.

Des sources de la direction «populaire» ont indiqué à Europa Press ce week-end que le secrétaire général du PP, Cuca Gamarra, ignorera Vox lors du débat sur la motion de censure et se concentrera sur «montrer les lacunes» des «imprudents». gouvernement « , « épuisé » et « enflammé » du PSOE et d’Unidas Podemos, rappelant que les élections du 28 mai offrent la première occasion de commencer à retirer Pedro Sánchez de La Moncloa.

« La vraie motion de censure sera le 28 mai quand des millions d’Espagnols parleront dans les urnes », ont-ils assuré dans ‘Génova’, où ils considèrent qu’il y a « des raisons de censurer et de changer » l’exécutif de la coalition mais soulignent que ce n’est pas le chemin parce qu’il ne va donner « l’oxygène » à Pedro Sánchez qu’avec une « victoire parlementaire ».

« Circus », « show » ou « show » sont quelques-uns des adjectifs que les dirigeants du PP ont utilisés pour définir ce vote de défiance de Vox, qui aura l’économiste et ancien chef du Parti communiste, Ramón Tamames, comme candidat à la présidence et qu’il sera débattu en séance plénière 101 jours après son annonce par Santiago Abascal.

Le chef du PP a toujours fait preuve d’un ton respectueux envers Tamames, à qui il a demandé dans un discours de ne pas se laisser « utiliser » et lui a même dit que s’il était son père « il ne le laisserait pas faire ça », selon des sources bien informées de cette conversation. Cependant, la présidente de la Communauté de Madrid, Isabel Díaz Ayuso, s’est montrée plus dure, le qualifiant de candidat « épineux » et « controversé » pour certaines de ses déclarations.

‘Genoa’ considère que Vox a tort dans sa stratégie car après le clash quotidien entre le PSOE et l’UP -qui a culminé la semaine dernière avec le croisement des accusations pour la loi du ‘seulement oui c’est oui’ et le 8M–, la motion de censure peut servir de « colle » et visualiser une certaine unité au sein de la coalition.

Et malgré la pression de Vox ces derniers jours pour que le PP change le sens de son vote vers le « oui », les « populaires » ont clairement fait savoir ces dernières semaines que les députés du Groupe populaire appuieraient sur le vote d’abstention en mars. 22 voix. « Notre vote est celui que ni Sánchez ni Abascal ne veulent », ont déclaré des sources de l’équipe de Feijóo.