Expédition vers une éducation de qualité : Santé physique et mentale des réfugiés

Les réfugiés, des personnes qui ont été forcées de quitter leur pays d’origine en raison de persécutions ou de violences, cherchent souvent refuge dans d’autres pays pour assurer leur sécurité. Les camps de réfugiés, établis par les gouvernements hôtes avec le soutien d’organisations non gouvernementales locales et internationales, servent de refuges. Cependant, ces camps présentent plusieurs défis, notamment pour accéder à des soins de santé et à une éducation de qualité.

Les problèmes de santé physique et mentale sont répandus chez les réfugiés, notamment les maladies infectieuses, la malnutrition et les problèmes de santé mentale comme la dépression et le SSPT. Pour résoudre ces problèmes, il faut sensibiliser, dispenser une éducation, améliorer les infrastructures et promouvoir une attitude positive envers les réfugiés.

  1. Défis de santé physique : a. Maladies infectieuses : Le manque d’accès à l’eau potable entraîne des maladies d’origine hydrique (typhoïde, jaunisse et diarrhée). La surpopulation et le manque d’assainissement contribuent à la propagation des maladies infectieuses (tuberculose, rougeole, grippe). b. Malnutrition : la disponibilité limitée d’aliments nutritifs entraîne la malnutrition, ce qui a un impact sur la santé globale. c. Facteurs environnementaux : L’exposition à des environnements inconnus et à des climats inappropriés peut entraîner des maladies et des conditions potentiellement mortelles. Selon un évaluation descriptive de 25 779 réfugiés qui ont passé un examen médical de dépistage dans le Minnesota entre 2003 et 2010, menée par des bénévoles de The American journal of Tropical Medicine and Hygiene. Au total, 18 516 (72 %) réfugiés ont été testés pour au moins une IST : 183 (1,1 %) sur 17 235 étaient séropositifs pour la syphilis, 15 (0,6 %) sur 2 512 étaient positifs pour la chlamydia, 5 (0,2 %) sur 2 403 étaient positifs pour la gonorrhée, 136 (2,0 %) sur 6 765 étaient positifs pour le virus de l’immunodéficience humaine et 6 (0,1%) des 5 873 étaient positifs pour plusieurs IST. Prévalence globale de Chlamydia (0,6 %) et la gonorrhée (0,2 %) étaient faibles, ce qui indique que le dépistage systématique n’est peut-être pas indiqué. Défis de santé mentale : a. Trouble de stress post-traumatique (TSPT) et anxiété : les réfugiés vivent souvent des événements traumatisants avant et pendant leur déplacement, ce qui entraîne une détresse psychologique. b. Dépression : Quitter son domicile et faire face à l’incertitude peut provoquer des sentiments de tristesse, de désespoir et d’isolement. c. Manque de soutien en santé mentale : Accès limité aux conseillers professionnels et aux services de santé mentale dans les camps.

Une perspective vivante sur la façon de résoudre ces problèmes a été discutée ci-dessous.

  1. Éducation à la santé : Sensibiliser les réfugiés aux problèmes de santé prévalents et à leur prévention. Offrir une formation sur l’utilisation efficace des ressources limitées pour maintenir la santé physique. Promouvoir les bienfaits de la forme physique et d’un mode de vie actif.

b. Développement des infrastructures : Établir et améliorer les installations de soins de santé dans les camps, en garantissant l’accessibilité. Former les réfugiés à utiliser les ressources de santé disponibles de manière autonome. c. Programmes de formation et de bénévolat : sélectionnez des réfugiés pour des programmes d’intervention médicale, en leur donnant des connaissances approfondies en matière de santé. Permettre aux réfugiés de jouer un rôle actif dans la promotion de la santé et du bien-être au sein de leurs communautés. d. Soutien en santé mentale : Encouragez les réfugiés à reconnaître et à traiter leurs problèmes de santé mentale. Offrir des services de conseil chaque fois que possible et fournir des informations sur les risques de négligence en matière de santé mentale. e. Changement d’attitude et inclusion : Promouvoir un état d’esprit positif envers les réfugiés, en favorisant un environnement où l’éducation et l’intégration sont embrassées. Encourager les communautés d’accueil à considérer les réfugiés comme des contributeurs précieux à la société.

Relever les problèmes de santé auxquels sont confrontés les réfugiés dans les camps nécessite une approche globale qui comprend l’éducation, le développement des infrastructures, le soutien à la santé mentale et un changement d’attitude sociétale. En donnant aux réfugiés les connaissances, les ressources et le soutien nécessaires, ils peuvent participer activement à leur propre bien-être et contribuer à l’amélioration de leur pays d’accueil. La création d’un environnement favorable où les réfugiés sont accueillis et inclus est cruciale pour leur santé globale et leur intégration réussie dans la société.

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