Étudiants en médecine en tant qu’éducateurs en simulation et méthodes de formation

Les étudiants en médecine sont les principaux intervenants du système d’éducation médicale. Ils sont directement impactés par le système éducatif.

Les étudiants en médecine étant les intervenants, leur implication contribue à améliorer le système d’éducation, selon les résultats de diverses études.

L’école de médecine de Sanford, Université du Dakota du Sud, avait formulé un programme pour les étudiants, afin d’améliorer l’inclusivité, la dynamique d’équipe, la sécurité et la satisfaction des patients, en engageant des étudiants en médecine en tant qu’éducateurs de simulation. Les étudiants seniors ont été formés pour exécuter la simulation afin de former leurs camarades de classe juniors. À la fin du programme, les résultats ont été publiés sur la base de 2 types d’évaluations –

• Les tests basés sur le QCM que les étudiants ont passés pour évaluer leur compréhension

• Enquête satisfaisante auprès de l’apprenant après sa participation à la simulation

Ces résultats contrastaient avec ceux où les facultés étaient désignées comme éducatrices. Les résultats se sont avérés presque similaires, avec des retours plus positifs de la part des apprenants. Il y avait des modules que les étudiants juniors n’avaient pas compris auparavant. Les étudiants seniors avaient l’habitude de les décomposer en petits fragments, ce qui les rendait plus faciles à saisir pour les étudiants.

À l’époque, les étudiants avaient l’habitude d’entrer en résidence d’abord, puis d’acquérir les compétences dont ils avaient besoin. Mais maintenant, on attend en quelque sorte des résidents qu’ils connaissent déjà les compétences. Une partie d’entre eux connaissant la compétence implique également qu’ils soient dignes de confiance. C’est le terrain pour le développement des Activités Professionnelles Confiables (APE)

La pratique de délibération en cycle rapide (RCDP) peut être considérée comme une méthode efficace d’apprentissage dans les APE. Cette méthode a été développée par l’Université Johns Hopkins en 2012. Il s’agit d’une méthode d’enseignement basée sur la simulation, qui fournit une rétroaction immédiate.

Ici, pour 2 étudiants, 1 instructeur est affecté. Le but est d’apprendre la compétence et de s’en souvenir plus tard. L’instructeur arrête les élèves dès qu’ils commettent des erreurs, les corrige et poursuit la simulation. La simulation est répétée jusqu’à ce qu’ils l’obtiennent 100% correct.

Pour atteindre ce niveau de maîtrise, il faut environ 6 à 11 répétitions (ou plus, selon la compétence) de l’activité. Cela aide les élèves à s’en souvenir à l’avenir, disons quelques années plus tard. C’est donc un outil pour atteindre les APE.

Ici, les éléments suivants doivent être notés–

• Un suivi de 6 mois est nécessaire pour observer dans quelle mesure les élèves se souviennent

• Il faut du temps et une formation du personnel pour ce style d’enseignement.

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