Escrivá fait confiance à un accord de réforme des retraites en février et estime qu’il sera une « référence » dans l’UE

BRUXELLES, le 20 février (EUROPA PRESS) –

Le ministre de l’Inclusion, de la Sécurité sociale et des Migrations, José Luis Escrivá, a assuré ce lundi qu’il travaillait pour présenter « ce mois-ci » la réforme globale du système de retraite, qui sera « de grande envergure » et qui, comme il l’a prévu, signifiera une « référence » pour le reste des États membres de l’Union européenne (UE).

« Nous travaillons pour pouvoir le faire ce mois-ci ; nous sommes très proches de pouvoir clore le processus », a affirmé le ministre lors d’une visite à Bruxelles, où il s’est rendu pour rencontrer la commissaire européenne aux affaires intérieures, Ylva Johansson, et avec le commissaire à l’économie, Paolo Gentiloni, avec qui il a discuté des processus de migration régulière, sûre et ordonnée, et de la réforme du système de retraite, respectivement.

Cependant, il a reconnu qu’il pourrait y avoir un retard de « quelques jours », même si ce retard serait « justifié par ce qui est en jeu » pour améliorer le système, mais, en tout cas, il a garanti que la réforme arrivera « avant la Semaine Sainte ».

Après sa rencontre avec Gentiloni, dont il a qualifié l’équipe de « constructive », Escrivá a constaté « des progrès considérables » tout en précisant qu’il s’agit d’un processus « plus dense », puisque l’Espagne est le pays le plus avancé dans l’exécution du Plan de relance et de résilience , ce qui signifie, selon le ministre, que ce nouveau système devient une « référence claire » pour le reste des pays qui doivent entreprendre la même révision dans les mois à venir.

« Être le premier a des avantages, mais cela nécessite également une analyse particulière pour que la référence que nous présentons avec notre réforme serve à l’ensemble de l’Union », a expliqué Escrivá, dont le ministère dépend de cette réforme clé pour que l’Espagne puisse obtenir le quatrième décaissement du fonds communautaire anticrise après avoir obtenu vendredi dernier un avis favorable de Bruxelles pour le troisième versement, doté de 6 milliards d’euros.

Les jalons du prochain quatrième versement, 10 000 millions d’euros, comprennent également l’adaptation de la période de calcul pour le calcul, le remplacement du facteur de pérennité par un mécanisme d’équité intergénérationnelle, l’adaptation de l’assiette de cotisation maximale ou encore la garantie de la pérennité du système entier.

Le ministre a assuré qu’il restait « très peu de marges » et qu' »à chaque interaction, la compréhension est plus étroite sur les points où il pourrait y avoir un besoin de clarification » tant avec la Commission qu’avec les partenaires sociaux et les partis politiques, y compris les partenaires du Gouvernement.

« Je pense qu’il y aura un accord parce qu’il y a une vision générale que c’est une opportunité de créer un système très solide, bien financé et plus équitable ; les progrès sont si substantiels que je suis convaincu de l’accord », a-t-il souligné.