LAS PALMAS DE GRAN CANARIA, 12 JUILLET (EUROPA PRESS) –
La secrétaire générale à la pêche, Isabel Artime, a souligné ce mercredi l’importance des accords de collaboration dans le domaine de la pêche durable comme principal instrument de coopération économique entre l’Union européenne (UE) et les pays de la côte ouest de l’Afrique pour établir un cadre juridique, environnemental, économiques et sociaux pour réguler l’activité de pêche.
Artime l’a clairement indiqué lors de l’inauguration de la conférence sur la « Coopération économique dans le domaine de la pêche dans les pays d’Afrique de l’Ouest », organisée par l’Association nationale des armateurs de pêche aux céphalopodes (ANACEF) et tenue à Las Palmas de Gran Canaria, comme l’a rapporté le Ministère de la pêche dans un communiqué de presse.
Il a cité comme principaux accords la conservation des ressources et la durabilité environnementale, le soutien aux droits de l’homme et la garantie de la sécurité dans les relations économie-pêche, soulignant qu’en plus d’assumer un « bénéfice mutuel » parce qu’il assure le « surplus » de ressources à la flotte communautaire européenne, impliquent également une croissance de l’économie et de l’industrie de la pêche locale.
De même, a-t-il ajouté, cela suppose un « renforcement » des relations bilatérales et de voisinage dans le maintien de la coopération dans d’autres domaines d’intérêt commun.
Actuellement, l’UE compte 14 accords de pêche durable enregistrés et actifs, dont neuf avec des États côtiers africains, tels que le Maroc – qui expire le 17 juillet -, la Mauritanie, le Sénégal, la Gambie, le Gabon, le Cap-Vert, Sao Tomé-et-Principe, Côte d’Ivoire et Guinée Bissau.
Cela a permis qu’en cette année 2023 plus de 50 navires espagnols aient exercé des activités de pêche dans ces États, bien que si les activités dans les zones de pêche de l’Angola et de la Guinée Conakry sont prises en compte, ainsi que celle des thoniers, le le chiffre atteint 69 .
Enfin, Artime a apprécié le rôle des entreprises de pêche et de leurs associations, telles que l’organisation de producteurs ANACEF, qui, selon lui, promeut depuis des années des activités d’échange d’expériences et de connaissances dans le cadre de la coopération avec ces pays.