Deux arrêtés pour avoir tenté d’escroquer 96 000 € à l’assurance pour le faux vol de leurs ruches

VALENCE, 25 juillet (EUROPA PRESS) –

Des membres de la Garde civile de Valence ont arrêté deux personnes à Xàtiva qui ont tenté de frauder la compagnie d’assurance de 96 000 euros pour le faux vol de leurs ruches. De plus, ces dernières années, ils auraient escroqué 20 000 euros pour ces mêmes événements, en plus de recevoir une aide de l’Union européenne d’une valeur de 45 000 euros.

Les événements se sont déroulés en juin dernier dans une ferme de la ville valencienne d’Ontinyent, lorsque la Garde civile, dans le cadre de l’opération ‘CLARICOL’, a ouvert les enquêtes, alors qu’elle était déjà sur la piste des détenus soupçonnés d’avoir commis un délinquance éventuelle.

Les auteurs, un père et un fils, ont simulé le vol de 1.200 ruches à la Police Nationale avec l’intention de récolter les 96.000 euros auprès de l’assurance.

C’est alors que les agents de la Garde Civile, déjà sur leurs traces, ont découvert que les détenus falsifiaient les guides de transfert, faisant croire à l’Office Régional de l’Agriculture et de l’Elevage que le recensement des ruches était supérieur à la réalité, demandant aide de l’Union européenne pour laquelle ils ont reçu un total de 45 000 euros.

Les détenus étaient chargés d’effacer la numérotation des ruches pour entraver le travail d’enquête et dissimuler la commission du crime.

Les agents ont eu la collaboration du détective privé de la compagnie d’assurance qui, après les nombreuses plaintes déposées pour vol de ruches, a décidé d’enquêter sur l’affaire. Selon son rapport, les détenus auraient perçu auprès de l’assurance vol de ruches une somme de plus de 20 000 euros.

Le 23 juin, les deux hommes, l’un âgé de 22 ans et l’autre de 44 ans, tous deux de nationalité espagnole, ont été arrêtés à Xàtiva, accusés de simulation de crime, de faux documents et de tentative d’escroquerie.

L’enquête a été menée par l’équipe Roca de la Garde civile de Xàtiva. La procédure a été déposée devant le Tribunal de première instance et l’instruction numéro 1 d’Ontinyent.