Costa et Starmer prônent un rapprochement lors de leur première rencontre après le remplacement dans l'UE

Le Premier ministre britannique confirme sa présence à une réunion informelle en février consacrée aux questions de défense

MADRID, 12 décembre (EUROPA PRESS) –

Le président du Conseil européen, António Costa, et le Premier ministre du Royaume-Uni, Keir Starmer, ont plaidé ce jeudi pour « renforcer les relations » lors de la première réunion entre les deux après le renouvellement au début du mois du principal de hauts fonctionnaires de l'UE, d'où est également né « l'engagement commun » de continuer à appliquer les accords signés après le Brexit.

L'accord de retrait, ainsi que les engagements ultérieurs tels que le cadre de Windsor, constituent pour les deux parties « la base des relations futures », c'est pourquoi Costa et Starmer s'attendent à une mise en œuvre « pleine » et « fidèle » de ces accords, selon un communiqué. déclaration commune qui ne fait pas référence aux négociations en cours sur Gibraltar.

Le président du Conseil en a également profité pour inviter formellement Starmer à une retraite informelle qu'il organisera en Belgique le 3 février pour parler de Défense et à laquelle participera également le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte. Le « premier ministre » britannique s'est dit « ravi » d'y participer.

D'autre part, les deux parties espèrent renforcer leurs liens lors du sommet UE-Royaume-Uni également prévu début 2025, « une opportunité importante » pour continuer à progresser dans des aspects qui entraînent des « avantages tangibles » pour la communauté et les citoyens britanniques.

UN MONDE « VOLATILE »

Costa et Starmer ont également convenu que, dans une période mondiale « de plus en plus volatile », il est d'une « importance vitale » qu'il y ait une « collaboration plus étroite » entre les partenaires.

Ainsi, les deux parties ont démontré leur harmonie à l'égard de l'Ukraine, qu'elles se sont engagées à continuer d'aider « aussi longtemps et aussi intensément que nécessaire ». En ce qui concerne la Syrie, ils ont appelé à une « transition pacifique » qui assurerait au pays une « stabilité politique à long terme » après la chute du régime « brutal » de Bachar al Assad.