Condé y voit un risque de délocalisation industrielle si le gouvernement ne traite pas les fonds européens « avec agilité »

SANTIAGO DE COMPOSTELA, 11 déc. (EUROPA PRESS) –

El vicepresidente primero y conselleiro de Economía, Industria e Innovación, Francisco Conde, ha confirmado que existe riesgo de deslocalización de la producción industrial si el Gobierno no tramita « con agilidad » los fondos europeos, « como reclaman las empresas y siguiendo los criterios de la Union européenne ».

Dans une interview accordée à Cadena Ser Galicia et recueillie par Europa Press, le ministre a souligné que l’agenda industriel est « une priorité » pour la Xunta, avec des projets « que nous avons déjà transférés au gouvernement central afin qu’ils puissent être soutenus par des fonds européens ». « . « Nous avons un portefeuille solvable avec plus de 30 projets que nous traitons et qui vont signifier la transformation du tissu productif », a-t-il expliqué.

C’est pourquoi il insiste pour demander à l’Exécutif central « la certitude et la sécurité juridique », puisqu' »ils ont pris la décision de gérer 100% des fonds dans le domaine industriel ».

Dans cette transformation défendue par Condé ce dimanche, il met en avant la protection de l’environnement et les énergies renouvelables comme éléments principaux, « dans un nouveau contexte marqué par la digitalisation, la durabilité et l’économie circulaire ».

Pour cela, « les entreprises doivent disposer d’une énergie compétitive à un prix compétitif » et c’est là que l’éolien entre en jeu. « Nous traitons les parcs éoliens et résolvons les déclarations d’impact environnemental, où nous agissons de manière très rigoureuse », a-t-il détaillé.

« Nous avons déjà transféré au gouvernement les 13 parcs éoliens liés à des projets industriels que le ministère de la Transition doit traiter et aussi que ces 1 1000 mégawatts liés à Alcoa et à d’autres entreprises pourront être atteints à temps. Nous espérons que cet effort dans le parc éolien permettra à ces projets d’avoir une réponse et pourra être lié aux énergies renouvelables », a-t-il détaillé.

En outre, il a souligné qu’il y a plus de projets, qui sont traités dans les Communautés, également liés à l’industrie avec des contrats bilatéraux. « Notre priorité est que le développement de l’énergie éolienne soit lié à la transformation du tissu productif. C’est pourquoi le Gouvernement doit faire preuve de diligence dans le traitement des trois parcs précités », a-t-il souligné.

Dans ce sens, il a également commenté l’annonce du président de la Xunta de Galicia, Alfonso Rueda, de demander une compensation pour l’énergie éolienne produite. « Ces compensations sont directement liées aux investissements nécessaires dans les infrastructures du réseau électrique. Ce que nous demandons à l’Exécutif, c’est que les régions qui font un plus grand effort pour développer les énergies renouvelables, investissent davantage dans les réseaux de transport », a-t-il indiqué.

À cet égard, le vice-président économique a critiqué le fait que l’administration centrale ne fournisse pas de « facilités » à l’industrie électro-intensive pour maintenir la production. « En matière d’énergie, nous n’avons aucun pouvoir. Quand on parle de prix de l’énergie, qu’Alcoa est arrêté, on parle de prix de l’électricité », a-t-il fait remarquer, après quoi il a insisté sur la nécessité de « garantir des conditions égales pour notre industrie avec les l’Union européenne, car ils assument des prix supérieurs à ceux de l’UE et cela pèse sur la production ».

PLAINTE GREENALIA

D’autre part, le ministre a confirmé qu’ils n’avaient encore reçu aucun type de plainte pour la prétendue prévarication dénoncée par Adega dans le traitement des parcs d’entreprise. Cependant, il affirme que « nous devons être prudents » et qu’ils collaboreront avec la justice.

Il insiste également sur le fait que dans le développement de l’énergie éolienne, il existe des critères qui s’appliquent à toutes les entreprises « et il n’y a aucun type de traitement préférentiel ».