Compromís demande de paralyser les importations de produits agricoles en provenance de Turquie et d’Égypte et d’appliquer les mêmes critères que l’UE

VALENCE, 22 oct. (EUROPA PRESS) –

L’adjoint de Compromís à Les Corts, Josep Nadal, a exigé que les importations de produits agricoles de Turquie et d’Égypte soient paralysées « jusqu’à ce qu’elles appliquent les mêmes critères de culture que les productions européennes doivent respecter », en plus de demander un traitement par le froid pour toutes les importations agricoles dans le Union européenne (UE).

Le député s’est exprimé en ces termes à la suite des dernières interceptions aux frontières européennes de produits agricoles en provenance d’autres pays porteurs de parasites ou de produits phytosanitaires non autorisés dans l’UE, comme le rapporte la coalition dans un communiqué.

Nadal a souligné que la politique de l’UE visant à promouvoir une agriculture plus durable dans le cadre de la stratégie de la ferme à la fourchette signifiera « une réduction de 50 % des pesticides chimiques dangereux d’ici 2030, dans le but d’assurer la santé des personnes qui travaillent dans le domaine, celui des consommateurs et de l’environnement en général ».

Cependant, il a souligné que ces mesures « ont un dérivé inattendu pour les productions européennes qui concurrencent en infériorité les produits de l’extérieur de l’UE qui ne suivent pas les mêmes critères, et supposent donc un surcoût, ces quelques demandes sur les importations de produits signifient que des fléaux arrivent d’autres pays qui menacent nos productions ».

En ce sens, le député Compromís a souligné que « le plus célèbre » est celui du cotonet d’Afrique du Sud, « en plus de l’arrivée de produits contenant des résidus phytosanitaires non autorisés dans l’UE, et mettant en danger nos concitoyens ».

« Tant qu’entreront des produits étrangers qui ne suivent pas les mêmes critères de production que les nôtres, nous aurons l’étrange paradoxe suivant : d’une part, pour des raisons sanitaires et environnementales, nous ne pourrons pas utiliser de produits phytosanitaires pour lutter contre les ravageurs qui menacent nos cultures, et d’autre part nos ports sont l’entrée de ces ravageurs et de produits qui nous font concurrence, comme les agrumes, contaminés par des pesticides que nous ne pouvons pas utiliser », a-t-il déploré.

La proposition de compromis demande que le traitement par le froid soit généralisé pour toutes les importations agricoles vers l’UE, avec « les mêmes conditions que les plus exigeantes pour nos exportations » et, en même temps, que les importations en provenance de Turquie et d’Égypte soient paralysées « jusqu’à ce qu’elles aient les mêmes restrictions à l’utilisation des produits phytosanitaires qui existent dans l’UE ».