MADRID, 9 oct. (EUROPA PRESS) –
Ciudadanos a proposé au Congrès des députés d’adapter la taxe sur les revenus extraordinaires des grandes entreprises énergétiques à la proposition convenue par les États de l’Union européenne et d’imiter cette conception pour la taxe bancaire.
Cette proposition passe par la limitation de l’application de la taxe aux sociétés pétrolières, gazières et minières, en laissant de côté les sociétés d’électricité, et en taxant les bénéfices d’une seule année (dans sa proposition, 2022) qui dépassent de 20 % la moyenne obtenue dans les trois années précédentes, qui seraient imposées à 33 %.
Cela est indiqué dans l’amendement à l’ensemble du texte alternatif que la formation « orange » soumettra au vote du Congrès pour remplacer le projet de loi promu par le PSOE et United We Can, auquel Europa Press a eu accès.
PERSONNAGE FINALISTE : SOUTIEN AUX CONSOMMATEURS ET AUX INVESTISSEMENTS
De même, Cs propose un caractère finaliste des nouvelles taxes, en limitant légalement leur collecte à certaines finalités, qui dans le cas de l’énergie sont des mesures pour soutenir les consommateurs, réduire la consommation, les industries dépendantes de l’énergie ou conditionnées par des investissements dans les énergies renouvelables, l’efficacité et la décarbonation .
Egalement pour des mesures de soutien à l’autonomie énergétique, « notamment celles ayant une dimension transfrontalière », afin que sa collecte puisse être utilisée pour financer des interconnexions comme la réactivation du gazoduc transpyrénéen Midcat.
Dans le cas de la taxe bancaire, Cs souhaite que le prélèvement aille à l’appui des débiteurs bancaires et une déduction à l’impôt sur le revenu des personnes physiques pour déduire jusqu’à 400 euros du paiement des intérêts hypothécaires à taux variable sur la résidence habituelle.
CELA LAISSERAIT DEHORS L’ÉLECTRIQUE
Dans son initiative, la seule qui ait été enregistrée pour tenter de faire tomber les nouveaux impôts ou de les remplacer par une alternative une fois le mandat clos cette semaine à la Chambre, Cs reconnaît qu’« il faut apporter des solutions qui allègent les poches de certains citoyens asphyxiés par un niveau de prix qui a déclenché des taux de pauvreté et d’extrême pauvreté ».
Toutefois, il propose de ne pas appliquer la taxe sur l’énergie aux entreprises d’électricité, estimant qu’elles sont déjà soumises à la réduction de revenus due au surcoût du gaz et au plafonnement du gaz, pour lesquelles il estime qu’« il ne serait pas opportun que L’Espagne impose des taxes supplémentaires sur les bénéfices potentiels, et encore moins sur les revenus potentiels déjà limités par la loi ».
IMPOSERAIT-IL LES BÉNÉFICES, PAS LE REVENU
Pour cette raison, il propose que la taxe soit limitée au secteur du pétrole, du gaz et du charbon, comme les ministres de l’énergie de l’UE en sont convenus, et prélève 33 % sur les bénéfices obtenus en 2022 qui dépassent 20 % sur ceux obtenus, en moyenne, au cours des dernières années. quatre années.
La proposition de l’UE est de taxer les bénéfices de 2023, alors que Cs veut qu’ils soient ceux obtenus dans l’année en cours et que le gouvernement avait proposé une taxe d’un taux beaucoup plus faible, mais sur tous les revenus obtenus).
L’alternative de la formation « orange » serait en outre limitée aux entreprises de ces secteurs qui concentrent 75 % de leur activité sur l’extraction, l’exploitation minière, le raffinage du pétrole ou la fabrication de fours à coke, ce qui exclurait les entreprises énergétiques ayant activité plus diversifiée.
LA TAXE BANCAIRE, POUR TOUS LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT
Pour la banque, Cs est d’accord avec le gouvernement sur la nécessité d’imposer également une taxe, mais défend qu’elle soit aussi « exceptionnelle et limitée à une seule année » et avec des considérations identiques à l’énergie — 33% sur les bénéfices excédentaires, à 20% de ceux obtenus, en moyenne, au cours des trois dernières années–.
Comme dans le secteur de l’énergie, Cs propose de ne pas différencier par volume de facturation (la proposition du PSOE et de United We Can ne s’appliquerait qu’aux entités dont la facturation est supérieure à 1 000 millions par an) et dans le cas du prélèvement bancaire, de l’appliquer à toutes entités de crédit et établissement financier de crédit