Suivez en direct les dernières nouvelles sur la guerre en Ukraine
BRUXELLES, 13 octobre (EUROPA PRESS) –
Le haut représentant de l’UE pour la politique étrangère, Josep Borrell, a réitéré ce vendredi à la Chine d’exercer son influence sur la Russie pour mettre fin à l’agression de l’Ukraine, lui demandant également de soutenir la proposition de paix conçue par Volodymyr Zelensky qui prend en compte les paramètres de sortie de l’Ukraine. le conflit.
« Cette guerre doit prendre fin. Et pour finir, il faut des négociations de paix. La meilleure façon de mener à bien ces négociations est la formule de paix ukrainienne, et nous avons le soutien de la Chine. »a assuré le ministre des Affaires étrangères de l’UE lors de sa visite à Pékin.
Lors de sa première visite en Chine en tant que chef de la diplomatie européenne, Borrell a rencontré le ministre des Affaires étrangères, Wang Yi, dans le cadre du dialogue stratégique UE-Chine qui vise à ouvrir la voie à un sommet des dirigeants avant la fin de l’année.
Borrell a souligné que Pékin a une responsabilité particulière en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies et qu’il doit user de son influence sur Moscou pour mettre fin à la guerre contre l’Ukraine et renouveler l’accord de la mer Noire pour l’exportation des céréales ukrainiennes.
« Cette guerre a un fort impact sur le monde entier en termes de sécurité alimentaire et provoque une instabilité mondiale. »a-t-il déclaré, tout en soulignant que la Chine ne devrait pas soutenir directement ou indirectement l’agression russe. « Jusqu’à présent, et j’en suis reconnaissant, il n’y a eu aucun soutien direct »a ajouté.
DROIT DE PROTÉGER L’ÉCONOMIE DE L’UE
La visite de Borrell en Chine a également été marquée par l’intention d’améliorer les relations et de nouer des liens commerciaux plus réciproques. « L’UE est déterminée à gérer nos relations bilatérales de manière constructive et responsable, car cela est dans notre intérêt commun. »il a souligné.
Le Haut Représentant a opté pour une relation économique « plus équilibré et réciproque » avec la Chine. « Nous avons besoin d’équité, d’équilibre et de réciprocité pour rester aussi ouverts que nous le sommes et que nous souhaitons l’être. »a-t-il assuré.
À ce stade, il a défendu que l’UE dispose d’instruments pour protéger son économie et que même si le bloc va « rester l’une des économies les plus ouvertes au monde »Selon Borrell, « Sans être protectionniste, il faut parfois se protéger ».
Ils ont ainsi abordé la démarche entreprise par Bruxelles pour se doter d’un nouvel outil qui permettra à l’Union européenne de répondre à la coercition économique et, par conséquent, de mieux défendre ses intérêts et ceux de ses États membres sur la scène mondiale.