Belarra rejette le soutien de l’Union européenne à la réponse d’Israël à la guerre : « Pas en notre nom »


La ministre par intérim des Droits sociaux et de l’Agenda 2030, Ione Belarra, s’adresse aux médias, au Palacio de Congresos, le 18 septembre 2023 à Saragosse, Aragon (Espagne). – Ramón Comet – Europa Press

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MADRID, 13 octobre (EUROPA PRESS) –

La secrétaire générale de Podemos et ministre par intérim des Droits sociaux, Ione Belarra, a manifesté son rejet de la visite de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et de la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, et le soutien manifesté à Israël dans sa guerre contre le Mouvement de la Résistance Islamique (Hamas).

« Pas en notre nom »a noté le ministre dans un bref message publié sur le réseau social avec la phrase « Ensemble »en signe de soutien à Israël dans le conflit.

Von der Leyen et Metsola ont été les premiers dirigeants communautaires à se rendre dans la zone après les actions terroristes qui ont fait plus de 1 300 morts sur le territoire israélien et déclenché le siège de l’armée israélienne contre la bande de Gaza, d’où l’offensive a été lancée.

« Je suis venu en Israël pour exprimer ma solidarité avec le peuple israélien face à cette vague d’horribles attaques terroristes du Hamas. »a souligné le conservateur allemand dans un message sans référence à la réponse d’Israël.

Pour sa part, Metsola a accepté de souligner le message de solidarité face à la pire attaque terroriste contre Israël depuis des générations, même s’il a précisé qu’une crise humanitaire doit être évitée. « La terreur ne prévaudra pas. Notre réponse compte. Nous pouvons et devons arrêter le Hamas. Et faire ce que nous pouvons pour atténuer les conséquences humanitaires »il a déclaré.

Dans ce contexte, Podemos a dénoncé sur les réseaux sociaux que le « siège total » à Gaza représente un « génocide en entier 2023 » et affirme que la confrontation militaire entre le Hamas et Israël est « conséquence de la violence quotidienne » contre la population palestinienne et « expansion illégale » du projet colonial du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Il a également critiqué le « complicité et soutien direct » des États-Unis et de l’Union européenne (UE) face aux bombardements « aveugle » qu’Israël entreprend contre la population de Gaza, qui continue d’être « massacré ».