« Cela limitera la principale source de revenus de la Russie »

MADRID, 3 déc. (EUROPA PRESS) –

Le gouvernement américain a salué l’accord de plafonnement du prix du pétrole russe transporté par voie maritime auquel les membres de l’Union européenne sont parvenus ce vendredi, assurant que la mesure restreindra la principale source de revenus de la Russie.

« Ensemble, le G7, l’Union européenne et l’Australie ont fixé un plafond sur le prix du pétrole maritime russe qui nous aidera à atteindre notre objectif de restreindre la principale source de revenus de (Vladimir) Poutine pour sa guerre illégale en Ukraine tout en préservant en même temps temps la stabilité de l’approvisionnement énergétique mondial », a déclaré la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, dans un communiqué.

« L’annonce d’aujourd’hui est l’aboutissement de mois d’efforts de notre coalition, et je salue le travail acharné de nos partenaires pour atteindre ce résultat. »

Selon Yellen, le plafonnement des prix encouragera l’afflux de pétrole russe à bas prix sur les marchés mondiaux et est conçu pour protéger les consommateurs et les entreprises des perturbations de l’approvisionnement mondial.

En ce sens, il a souligné que la limitation des prix bénéficiera particulièrement aux pays à revenu faible et intermédiaire, « qui ont déjà supporté le poids des prix élevés de l’énergie et des denrées alimentaires, exacerbés par la guerre de Poutine », assurant que ces pays pourront bénéficier de une plus grande stabilité des marchés mondiaux de l’énergie.

« La décision d’aujourd’hui contribuera également à resserrer davantage les finances de Poutine et à limiter les revenus qu’il utilise pour financer son invasion brutale. Avec l’économie russe déjà en déclin et son budget de plus en plus serré, le plafonnement des prix réduira immédiatement la source de revenus la plus importante de Poutine », a déclaré le Secrétaire du Trésor.

Les États membres de l’Union européenne sont parvenus à un accord ce vendredi pour fixer un plafond de 60 dollars, soit environ 57 euros pour changer, au prix du pétrole russe, ont confirmé des sources diplomatiques à Europa Press, dans une négociation qui a abouti à quelques trois jours après l’entrée en vigueur de l’embargo sur l’achat de pétrole brut russe officiellement approuvé en octobre.

La mesure fait suite à l’accord conclu au sein du G7 pour fixer un plafond entre 65 et 70 dollars pour le brut russe, et vise le pétrole transporté par voie maritime et n’affectera pas le pétrole qui atteint l’Europe par le pipeline, après l’exception obtenue par la Hongrie et d’autres partenaires européens enclavés invoquant leur forte dépendance au pétrole russe.