HUELVA, 20 juin (EUROPA PRESS) –
La ministre de l’Agriculture, de la Pêche, de l’Eau et du Développement rural, Carmen Crespo, a participé ce mardi à l’inauguration du VIIIe Congrès international des fruits rouges organisé par Freshuelva dans la capitale de Huelva, où elle a souligné « le positionnement et les grandes possibilités » de cette réunion et a déclaré que l’objectif du Conseil est « d’être le meilleur instrument dont dispose le secteur des fruits rouges pour continuer à croître et surmonter les défis qu’il peut rencontrer sur son chemin ». « L’union est essentielle », a-t-il souligné.
Comme indiqué par le Conseil dans une note, entre autres personnes, le maire de Huelva, Pilar Miranda; la présidente par intérim du Conseil provincial de Huelva, María Eugenia Limón ; et les présidents de Freshuelva, Francisco Gómez, et de Caja Rural del Sur et Interfresa, José Luis García-Palacios.
Lors de son discours, Crespo s’est déclaré « européaniste convaincu » et a opté pour « continuer à grandir main dans la main avec l’Europe » mais, en même temps, il s’est montré contre l’élaboration d’un règlement à Bruxelles « sans compter sur la territoire, sans en mesurer les conséquences et sans tenir compte de ce qui a déjà été fait ».
En concreto, se ha referido a la legislación comunitaria relativa a fitosanitarios afirmando que « Andalucía está de acuerdo en dar pasos en sostenibilidad » pero teniendo en cuenta que « no toda Europa es igual y la andaluza es ya una de las agriculturas más sostenibles de la Union européenne ». « Nous sommes socialement et écologiquement durables », a affirmé le ministre, pour qui il est essentiel que « le grand travail des agriculteurs andalous et le bon usage de l’eau qui se fait en Andalousie » soient affichés.
Signe de la durabilité du secteur, Carmen Crespo a expliqué que 80 % de la superficie des fruits rouges à Huelva est cultivée selon des techniques durables telles que la production biologique –plus de 1 300 hectares– et la production intégrée –environ 9 200 hectares–.
En outre, il a souligné que l’extension de l’agriculture conventionnelle « a toutes les prémisses nécessaires pour être considérée comme durable ». Au total, les baies rassemblent dans la province de Huelva 1 400 fermes qui totalisent 13 000 hectares de fraises -7 000 hectares–, de framboises -2 000 hectares– et de myrtilles -4 000 hectares–.
Dans le domaine économique, le conseiller a fait remarquer que « cette activité doit être rentable et compétitive pour que les générations futures puissent s’y joindre et permettre la pérennité du secteur ». Conformément à cette question, Crespo a choisi, par exemple, de continuer à appliquer de nouvelles technologies pour « améliorer l’efficacité de l’irrigation » et « réduire la dépendance énergétique des exploitations ».
DÉFENSE DU SECTEUR
Dans son discours, Carmen Crespo a déploré « l’attaque » que le secteur des fruits rouges a récemment subie et a rappelé que la Junte et l’Interfresa ont scellé une alliance « pour défendre fermement » le secteur des fruits rouges. Le conseiller a expliqué que, « grâce à cette attitude proactive du gouvernement andalou, les grandes chaînes de distribution (Lidl, Rewe et Aldi) vont lancer une campagne dans leurs supermarchés en Allemagne » pour « transférer au consommateur la réalité du secteur andalou », où « le bon usage de l’eau est largement reconnu » par le certificat GlobalG.AP Spring.
En ce sens, la conseillère a opté pour la constitution d’un lobby européen qu’elle considère « fondamental pour qu’à l’avenir les attaques ne soient pas gratuites et pour que les productions européennes, espagnoles, andalouses et de Huelva soient respectées ». En lien avec cette question, Crespo a souligné qu' »à l’automne, nous aurons la possibilité d’avoir des représentants de grands supermarchés allemands en Andalousie lors d’une journée de formation » où la durabilité de la production andalouse sera visualisée afin que, plus tard, « ils puissent le transférer à leurs consommateurs ».
L’Allemagne est le principal marché de destination des baies rouges d’Andalousie, puisque les exportations de baies vers ce pays entre janvier et avril 2023 ont atteint 256,6 millions d’euros. Au total, Huelva a exporté des baies au cours des quatre premiers mois de cette année pour près de 772 millions d’euros.
ACCORDS COMMERCIAUX
Le conseiller a également insisté sur la nécessité « de respecter les quotas établis dans les accords commerciaux avec les pays tiers et d’y instaurer des clauses miroirs » pour « s’assurer que tous les produits répondent aux mêmes exigences ». « Sinon, une concurrence déloyale est encouragée dont personne ne veut en Europe », a-t-il déclaré.
En outre, Crespo a fait allusion à « l’importance des principes de préférence communautaire et de souveraineté alimentaire » rappelant que l’Andalousie est « à l’origine d’une grande partie de la production qui alimente l’Europe avec des prix raisonnables pour des produits durables qui assurent la santé au reste de le monde ».