Bruxelles se réjouit que le Kosovo reporte d’un mois les mesures de veto aux documents serbes et demande le dialogue

BRUXELLES, le 1er août (EUROPE PRESS) –

El Alto Representante de Política Exterior y Seguridad de la UE, Josep Borrell, ha celebrado este lunes que Kosovo haya decidido posponer un mes la implementación de medidas para vetar el uso de documentos de identidad y matrículas de Serbia en su territorio y que entraba en vigor ce lundi.

« Je salue la décision du Kosovo de déplacer les mesures au 1er septembre », a déclaré Borrell dans un message sur Twitter, ajoutant qu’il espère que « tous les obstacles seront levés immédiatement ».

Ce lundi, une loi kosovare est entrée en vigueur en vertu de laquelle les ressortissants de Serbie entrant au Kosovo devaient remettre leurs documents d’identité, qui seraient remplacés par des documents délivrés par Pristina.

Le Premier ministre du Kosovo, Albin Kurti, a annoncé aux premières heures de ce lundi, après la montée des tensions avec la Serbie, sa décision de reporter d’un mois et un autre la mise en œuvre de cette mesure afin que les plaques d’immatriculation délivrées par la Serbie aux Kosovars les villes à majorité serbe ont été remplacées par les villes officielles du Kosovo.

Dans son message sur les réseaux sociaux, Borrell a appelé au dialogue pour normaliser les relations entre le Kosovo et la Serbie, « essentielles pour leurs parcours d’intégration à l’UE ».

Interrogé sur cette décision, le porte-parole extérieur de l’Union européenne, Peter Stano, a appelé au « calme » et a souligné que la seule façon de résoudre tout différend est « par le dialogue et la négociation ».

« Toute action non coordonnée et unilatérale qui met en danger la stabilité et la sécurité sur le terrain et qui entrave la liberté de mouvement de tous les citoyens de cet endroit doit cesser immédiatement », a exhorté le porte-parole de la communauté.

Stano a expliqué que l’UE a été en contact avec le Kosovo et la Serbie et d’autres institutions internationales pour « apaiser les tensions » et a « invité les deux parties » à discuter de la question à Bruxelles.