BRUXELLES, le 3 janv. (EUROPA PRESS) –
La Commission européenne a proposé de tester les voyageurs en provenance de Chine avant qu’ils ne quittent le pays et d’augmenter la surveillance des eaux usées dans les avions comme mesures possibles pour contrôler l’arrivée dans l’Union européenne (UE) de personnes qui voyagent depuis le pays asiatique en raison de l’épidémie de Covid -19 cas et le retrait de la plupart des restrictions.
Lors de la réunion de ce mardi du comité de sécurité sanitaire (CSS), tous les États membres se sont mis d’accord sur une approche coordonnée de la situation « évolutive » du COVID-19 en Chine et des implications de l’arrivée en Europe de voyageurs en provenance du géant asiatique, comme confirmé par un porte-parole de la Commission.
Bruxelles a préparé un projet d’avis pour guider le débat qui va maintenant être examiné et adopté sur la base des contributions des États membres lors de la réunion, tandis qu’un nouveau débat se tiendra ce mercredi lors de la réunion du mécanisme de réponse politique intégrée pour crises (IPCR), convoquée par la présidence suédoise du Conseil.
Ainsi, il appartiendra aux États membres de débattre du projet d’avis du comité de sécurité sanitaire, qui propose des mesures sur l’hygiène personnelle et la santé des voyageurs (dont la recommandation de porter un masque sur les vols en provenance de Chine), le contrôle des eaux usées des avions , surveillance génomique dans les aéroports et renforcement du contrôle et du séquençage, renforcement de la surveillance de l’UE en termes de tests et de vaccination ou réalisation de tests préalables sur les passagers en provenance de Chine.
Selon le même porte-parole de la Commission, la « grande majorité » des pays de l’UE sont favorables à la réalisation de tests avant de quitter le pays, alors que toutes les mesures devraient être dirigées vers les vols et aéroports « les plus adaptés » et réalisées en coordonnée pour garantir son efficacité.