BRUXELLES, 24 nov. (EUROPA PRESS) –
La Commission européenne a averti ce jeudi qu’il y a eu une diminution des actions des plateformes numériques pour stopper les discours de haine sur Internet, selon l’évaluation du rapport annuel du Code de conduite de la Commission européenne contre ce phénomène.
Cette année, le rapport enregistre un recul dans la lutte contre le discours de haine sur Internet et note que les entreprises technologiques ont moins agi pour lutter contre ce problème. Plus précisément, il indique une baisse du nombre de notifications examinées par les entreprises. De 90,4 % en 2020, 81 % en 2021, à 64,4 % cette année, TikTok étant la seule entreprise à avoir amélioré ses contrôles.
Le taux de suppression de contenu signalé était de 63,6 %, également inférieur aux données enregistrées en 2020, lorsque le chiffre record de 71 % avait été atteint. Dans cette section, seul YouTube a amélioré ses contrôles au cours des deux dernières années, mais d’autres plateformes telles que Facebook et Twitter ont pris du recul à cet égard.
En général, 69,6 % des contenus incitant à la violence contre des individus ou des groupes sociaux ont été supprimés, et 59,3 % des cas dans lesquels un langage ou des images diffamatoires ont été utilisés pour faire référence à des groupes sociaux.
Bien sûr, Bruxelles note une évolution positive de la fréquence et de la qualité des commentaires des entreprises aux utilisateurs, ce que la Commission avait demandé aux entreprises d’améliorer dans son rapport de l’année dernière.