Bruxelles insiste pour attendre des enquêtes nationales pour statuer sur le sabotage du Nord Stream

BRUXELLES, le 23 février (EUROPA PRESS) –

La Commission européenne a demandé ce jeudi d’attendre que les enquêtes en cours sur le sabotage du gazoduc Nord Stream soient conclues en septembre dernier avant de se prononcer sur l’incident.

Lors d’une conférence de presse à Bruxelles, la porte-parole de l’Intérieur, Anitta Hipper, a fait référence au travail d’enquête de l’Allemagne, du Danemark et de la Suède, les pays touchés par les explosions des gazoducs. « Il y a des enquêtes en cours par plusieurs États membres, c’est leur responsabilité », a-t-il déclaré.

Dans le même ordre d’idées, le principal porte-parole de la Commission, Eric Mamer, a expliqué que l’exécutif européen ne connaît pas les détails de ces enquêtes et a donc évité de commenter tout ce qui concerne l’attaque présumée.

Tout cela survient après que la Russie a accusé les États-Unis d’être à l’origine du sabotage, s’appuyant à tout moment sur l’article Seymour Hersh, lauréat du prix Pulitzer, qui affirme, sur la base de sources anonymes, que des plongeurs de la marine américaine auraient posé des explosifs lors de manœuvres maritimes de l’OTAN qui ont explosé des mois.

Pendant ce temps, la mission américaine auprès de l’ONU a répondu que les accusations portées par la Russie contre Washington étaient « complètement fausses », après que Moscou a demandé à aborder la question au Conseil de sécurité de l’ONU.