BRUXELLES, le 21 septembre (EUROPA PRESS) –
La Commission européenne a annoncé ce jeudi une amende de 1,2 million d’euros à l’armurier allemand Diehl pour avoir violé les règles de concurrence de l’Union européenne en s’entendant sur les prix des grenades à main avec son rival direct, Ruag, à qui Bruxelles échappe à une sanction de 2,5 millions d’euros. millions d’euros pour avoir collaboré à l’enquête.
C’est la première fois que l’Exécutif communautaire agit contre un cartel dans l’industrie de défense, selon le commissaire à la justice et à la concurrence, Didier Reynders, qui a déclaré dans un communiqué que Bruxelles « ne tolérera aucun cartel dans aucun secteur, qu’il soit stratégique ou non ». .
Les services communautaires ont découvert qu’entre novembre 2007 et novembre 2021, les deux sociétés se sont réparties les marchés nationaux de l’Espace économique européen, de sorte que chacune d’entre elles ne pouvait vendre des grenades à usage militaire que dans les territoires précédemment attribués, à moins d’avoir le consentement de l’État. autre pour accéder à un autre créneau de marché.
Au cours de l’enquête de la Commission, les deux sociétés ont reconnu s’être entendues sur les conditions de vente pendant près de quatorze ans et être parvenues à un accord avec Bruxelles. L’entreprise qui a révélé l’existence du cartel, Ruag, a bénéficié de l’immunité de l’Exécutif Communautaire et a donc été exemptée du paiement des 2,5 millions d’euros qu’elle devait payer à titre d’amende.
Dans le cas de Diehl, pour sa part, la Commission a appliqué une réduction de 50% à la sanction totale pour sa collaboration ultérieure dans l’affaire, de sorte qu’il ne devra payer que 1,2 million d’euros.