BRUXELLES, 17 janv. (EUROPA PRESS) –
Le vice-président économique de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis, a indiqué ce mardi à l’issue de la réunion des ministres de l’Economie et des Finances de l’Union européenne, l’Eurogroupe, que Bruxelles était ouverte aux « ajustements » mais pas aux « changements » au sein de le cadre des aides d’Etat pour juguler l’impact du nouvel Inflation Reduction Act (IRA) américain avec une enveloppe de 369 000 millions de dollars.
Dombrovskis a ainsi prôné « préserver des conditions égales et faire des ajustements » mais a refusé de changer le cadre des aides d’Etat, un assouplissement proposé par des pays comme la France ou l’Allemagne, puisqu’il s’agit d’un « élément important du marché unique ».
En ce sens, la ministre des Finances de la Suède, qui assure la présidence tournante du Conseil, Elisabeth Svantesson, a souligné la « discussion vitale » sur les subventions américaines que les Vingt-Sept ont tenue de manière informelle et a souligné que de nombreux ministres Ils ont fourni leurs propres opinions sur la question.
Lors de la réunion de mardi, le vice-président économique a informé les ministres de la branche que l’UE continue de travailler « à tous les niveaux » pour trouver une solution communautaire au dopage par l’industrie américaine, ce dans quoi elle travaille conjointement avec leurs homologues nord-américains. .
Cependant, l’UE a également esquissé sa propre réponse au problème, à travers un plan d’investissement dans les industries « propres » annoncé ce mardi lors du forum économique de Davos (Suisse) par la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, qui est accompagnée par la législation pour un tissu « zéro émission » avec des objectifs « clairs » à partir de 2030.
Aussi, à moyen terme, la solution pour contrer l’impact des subventions américaines sur l’économie européenne passera par la création d’un fonds souverain qui évitera également la fragmentation du marché unique.
Pour cette raison, comme l’a expliqué Dombrovskis, les politiques de l’UE à cet égard viseront à renforcer le marché unique avant de commencer les travaux d’adaptation des règles sur les aides d’État, le tout visant à préserver des conditions de concurrence équitables.